Station Côte Pavée
À Toulouse, l’ouverture prochaine d’une station de métro crée un cadre idéal de mise en œuvre d’une opération de densification douce dans un contexte d’intensification stratégique.
Pour être durable, la mobilité doit sortir du modèle « tout-voiture »
Louis Delage | carbone4.com
Pour réduire l’impact de la voiture, augmenter la part des mobilités douces et marcher plus, il faudra raccourcir les distances, donc intensifier les villes, notamment leurs premières couronnes desservies par les transports en commun, tout en stoppant l’étalement urbain.
Etonnamment, c’est une voie :
Cet article du The Shift Project a le mérite de faire le point sur les insuffisances de la solution « voiture électrique » : meilleure du point de vue du climat, elle continue de poser des problèmes en matière de santé, d’occupation du sol et … de congestion.
Mais lui également fait l’impasse sur cette solution qui consiste à réduire la demande et les trajets subis non nécessaires (Jean-Marc Jancovici avez-vous une idée des raisons de cette impasse ?) :
« il existe des situations où ce type de report modal n’est pas possible (absence de transport en commun, charge lourde, etc.), et il est nécessaire de réfléchir à d’autres leviers possibles pour rendre nos déplacements motorisés individuels plus durables. Bien que la tendance soit à contre-sens aujourd’hui, les leviers les plus efficaces sont connus et à portée de main : la vitesse, l’aérodynamisme et le poids. »
Rapprocher les lieux de vie des emplois, des services, des commerces… c’est-à-dire densifier… ne fait apparemment pas partie des leviers.
Décriée par certains, comme Philippe Bihouix, cette solution est pourtant :
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