Quels outils permettent de résorber la vacance du parc de logements ?
Lutter efficacement contre la vacance du logement en France : quelles stratégies incitatives, quelles solutions coercitives pour agir ?
Nos arbres contribuent de façon évidente à la qualité de notre cadre de vie bâti et jouent, aussi, un rôle clé dans nos écosystèmes urbains land sharing.
Un récent article publié dans The Lancet ( « Cooling cities through urban green infrastructure : a health impact assessment of European cities » T. Iungman, M. Cirach, F. Marando, E. Pereira Barboza, S. Khomenko, P. Masselot et al. 31/01/2023) rappelle qu’ils peuvent faire partie des solutions pour lutter contre le phénomène d’îlots de chaleur urbains (ICU) et conclut que l’augmentation du nombre d’arbres peut être un outil clé pour lutter contre la mortalité prématurée lors des épisodes caniculaires.
Mais les arbres eux-même ne sont pas épargnés par le réchauffement climatique…
Dans un article intitulé « A worldwide climate-change risk analysis for urban forests », Esperon-Rodriguez, Tjoelker, Jonathan Lenoir et al. (Nature Climate Change,19/09/2022) nous donnent quelques points de repères pour mesurer ces risques, et les anticiper afin de pérenniser le couvert végétal des villes.
L’analyse de la pérennité de 506 espèces végétales au regard de l’évolution du climat à l’horizon 2050 et 2070 dans cinq villes en France (Paris, Bordeaux, Montpellier, Grenoble et Lyon) donne des résultats qui interpellent : les chercheurs estiment que 7 des 10 espèces d’arbres qui peuplent le plus couramment nos villes sont menacées !
La liste des « 7 règles d’or pour planter sans se planter » proposée par le Cerema donne un cap.
Mais choisir la bonne option pour un jardin donné, une rue, un quartier, est toujours un sujet complexe pour le jardinier, qui ne peut se contenter d’une liste de principes généraux.
Je vous propose donc de commencer à faire l’exercice inverse : partant d’une essence en particulier, j’explorerais comment elle peux répondre, à l’échelle de la parcelle, aux enjeux de conception bioclimatique et de biodiversité.
Parmi la liste des arbres dont les chercheurs soulignent la capacité d’adaptation aux scénarios d’évolution climatique de 2050 et 2070, j’ai retrouvé un vieil amour de jardinier qui devrait mettre tout le monde d’accord : le figuier commun, Ficus carica L.
Par quelle essence d’arbre souhaitez-vous que nous poursuivions ce petit inventaire ?
Dans la même série
SUR LE MÊME THÈME
Contribuez au
Vous souhaitez mettre votre expertise au service du développement de villes plus vivantes ? Ecrivez-nous !
contribuer@vv.guide