La cote d’amour de la densification douce n’en finit plus de monter

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Publié le 31/05/23
Mis à jour le 14/11/23
2min de lecture
La cote d’amour de la densification douce n’en finit plus de monter

Ta maison dans mon jardin

par

Adélaïde Tenaglia | Causette.fr

  • Résoudre la crise du logement sans faire de promotion immobilière
  • La maison individuelle et l’immeuble collectif ne sont pas les seuls modèles d’habitat

En juin 2022, le magazine Causette consacrait une double page à la densification douce et au BIMBY, dans un article habilement intitulé « Ta maison dans mon jardin ».

Résoudre la crise du logement sans faire de promotion immobilière

Pour le mensuel féminin, qui se décrit comme « le seul magazine féminin reconnu comme une publication d’information politique et générale », la densification douce permettrait de « résoudre la crise du logement sans faire de promotion immobilière ni d’étalement urbain. »

Pour illustrer le concept abstrait de densification, l’auteure de l’article prend le cas d’une famille d’Ille-et-Vilaine qui cherche à déménager et ne trouve pas chaussure à son pied :

« Marie-Line Leroux et son compagnon commençaient à désespérer. Depuis trois ans, ils cherchaient à déménager sur leur commune de Marpiré, en Ille-et-Vilaine. »

« Leur maison de lotissement était devenue trop petite, Marie-Line ne pouvait y installer son atelier de confection de fromages. Mais pour cette ancien agricultrice, hors de question de s’établir dans un nouveau lotissement au bout de la rue. »

« Il s’est construit sur d’anciennes terres agricoles, dont certaines sur lesquelles j’ai travaillé ».

Avec leurs 2 enfants, « ils vont plutôt poser leur valise dans le jardin de Thérèse et Joseph, à Marpiré ».

La maison individuelle et l’immeuble collectif ne sont pas les seuls modèles d’habitat

Plus loin, Amandine Hernandez explicite la vision de Villes Vivantes et le procès fait injustement à la maison individuelle :

« La maison individuelle est accusée d’être la principale responsable de l’étalement urbain, mais nous pensons que c’est l’avenir. »

Pour Christine Leconte, présidente du Conseil national de l’ordre des architectes, le problème tient au fait que le « marché immobilier ne propose que deux modèles qu’on oppose » :

  • « D’un côté, la maison individuelle, confortable, avec un extérieur mais qui prend beaucoup d’espace
  • De l’autre, l’immeuble, plus rentable en logements mais moins agréable. »

Pour la présidente du Conseil national de l’ordre des architectes, « il existe plein d’autres manières de faire de l’habitat entre les deux ! »

Retrouvez ci-dessous l’article dans son intégralité.

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