Le grand livre des villes vivantes : la base d’un travail de recherche et développement

Par
2 min de lecture  |  Publié le 01/02/2023 sur | Mis à jour le 22/05/23

Ce que nous appelons le grand livre des villes vivantes, c’est à la fois :

  • un patrimoine qui témoigne d’une incroyable intelligence, finesse, subtilité, savoir-faire dans l’art de bâtir dense, et de faire évoluer un tissu urbain dans le temps…
  • un patrimoine qui a besoin, aujourd’hui, de trouver un nouveau souffle au regard des aspirations contemporaines en matière d’habitat et de cadre de vie : lumière, espaces extérieurs privatifs, plantations, performances énergétiques, réorganisation des espaces internes, accessibilité, qualité des espaces publics…

L’écueil de la logique mono-dimensionnelle

Dans les deux cas, si nous souhaitons à la fois puiser dans ces villes un savoir éclairant, mais également définir des options viables et enthousiasmantes pour leur évolution future, une approche mono-dimensionnelle – uniquement centrée sur les performances énergétiques par exemple – ne suffira pas !

Cela tombe bien, les habitants et propriétaires de chaque bien, de chaque parcelle, portent des aspirations, des besoins et des projets plus complexes, multi-dimensionnels : c’est en se donnant les moyens de répondre à la demande réelle, multiple, unique et sur mesure pour chaque ménage, pour chaque foyer, que les options pour demain émergeront parcelle par parcelle, bâtiment par bâtiment, pour former progressivement un “tout”, dans un processus de développement organique.

Comprendre et modéliser l’existant pour entreprendre sa transformation

Ce que nous appelons, chez Villes Vivantes, “Bunti”, “Bamba” et “Bimby”, ce sont des tentatives, des expérimentations à la fois :

  • de compréhension et de modélisation des types de processus qui ont permis d’engendrer les villes vivantes telles qu’elles nous apparaissent aujourd’hui ;
  • de création de services d’accompagnement global (architectural, patrimonial, technique) proposés aux habitants porteurs de projet, par la collectivités, dans le but d’initier et de piloter des opérations larges et massives de rénovation, de reconfiguration et d’extension du bâti existant (Bunti), de partage et de valorisation du foncier déjà bâti (Bimby) et de production, en renouvellement urbain, de nouveaux lots libres denses, constructibles dans un modèle d’auto-promotion (Bamba).

Modéliser, comprendre l’existant, et entreprendre sa transformation, avec les acteurs des territoires, sont les deux facettes d’un même processus de recherche et développement.

SUR LE MÊME THÈME