Rénovation énergétique : sortir des « mono-gestes »… ou des politiques publiques « mono-objectif » ?
La rénovation aidée ne doit pas être un déversoir à argent public mal utilisé parce qu’employé sans compréhension de la nature des besoins.
Pour sortir la politique du logement du brouillard, quelques pistes pour faire des espaces périurbains, villages en devenir, les grands contributeurs de demain à la production d’une offre de maisons bien situées et abordables, avec cours et jardins !
Ce potentiel doit être libéré, non pas pour être systématiquement exploité et bâti, mais pour recréer les conditions d’une forme d’abondance de droits à bâtir, défaire la pénurie foncière et rétablir des conditions normales sur le marché des terrains constructibles, à l’heure du ZAN.
Le tissu pavillonnaires français c’est 20 millions de maisons déjà bâties, dont 9 millions situées dans les communes de plus de 10’000 habitants et leurs communes limitrophes.
Le futur de l’offre en accession à prix abordable ne se situe plus dans les champs, ni dans les forêts, mais bien ici : là où nous avons commencé à aménager et à bâtir, et où nous nous sommes arrêtés en cours de route.
Les premières opérations conduites par plusieurs collectivités et Villes Vivantes sont prometteuses. Pour passer à l’échelle la densification douce et villageoise de nos espaces périurbains, le plus difficile reste cependant à faire : lever les verrous réglementaires au sein des PLU (NIMBY) mais surtout, former massivement un tissu de professionnels capables d’accompagner — et de copiloter — les micro-projets de densification douce.
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