Bâtir une deuxième maison au fond du jardin

Dans son émission L’urbanisme demain, Olivier Marin revient sur les alternatives à l’étalement urbain et l’avenir de la maison individuelle.

Propriétaires de maisons, et si nous partagions nos jardins ?

Abondance de biens ne nuit pas.

« Il y a dans les communes de plus de 10 000 habitants et leurs communes limitrophes un potentiel de +9 millions de maisons qui pourraient être construites en partageant les jardins des maisons existantes, sans étalement urbain et proches de toutes les commodités … »

De quoi satisfaire les besoins et les envies :

1. de ceux qui cherchent un peu de vert après les confinements sans s’éloigner du centre ville
2. de ceux dont le jardin est devenu trop grand et qui souhaiteraient financer un projet personnel, comme rénover leur maison, aider un enfant à accéder à la propriété, où accueillir mamie dans un petit plain pied dans le jardin.
3. des communes qui cherchent une solution douce (BIMBY) pour renouveler et dynamiser les tissus bâtis, revitaliser le centre, accueillir des familles, permettre aux personnes âgées de rester dans leur quartier …

Des initiatives partout en France

Les expérimentations de densification douce, à l’initiative des habitants, pilotées et coordonnées par la collectivité grâce à des opérateurs comme Villes Vivantes, sont en cours à Périgueux, au Bassin de Pompey, dans les Vosges-Centrales, au Creusot-Montceau, au Pays de Vitré, du côté de Chateaugiron, de Morlaix-Communauté, etc. Elles sont amenées à se multiplier et se généraliser dans les années à venir afin de prendre la relève des lotissements.