Rénovation énergétique : sortir des « mono-gestes »… ou des politiques publiques « mono-objectif » ?
La rénovation aidée ne doit pas être un déversoir à argent public mal utilisé parce qu’employé sans compréhension de la nature des besoins.
Logement neuf : les promoteurs n’ont “pas vu de chiffres aussi mauvais depuis 2012”
Basile Delacorne | batiactu.com
“Sur les trois premiers mois de l’année, en effet, on assiste à un “effondrement” des mises en ventes [en promotion]. Un peu plus de 17.000 logements ont été commercialisés, soit presque un tiers de moins qu’au T1 2021, mais deux fois mois qu’en 2018, qui avait été une bonne année.”
La production de logements neufs en promotion immobilière est aujourd’hui concentrée dans les territoires tendus où les besoins sont réels ; et même souvent, dans des territoires en situation de quasi pénurie de logement.
Si la promotion marque le coup, dans des situations qui sont déjà dramatiques, il faudra modifier très rapidement les PLU(i) pour autoriser, généraliser, renforcer tout en encadrant la densification douce (à maîtrise d’ouvrage habitante).
Les COS et minimum parcellaires qui avaient été supprimés par la loi ALUR en 2014 ont été remplacés par des combinaisons de règles d’emprise au sol, de pleine terre, d’accès, de prospect et de hauteur qui les ont finalement reformés… souvent en pire ! Il n’est pas rare de rencontrer des situations où les droits à bâtir réels en 2022 sont inférieurs à ce qu’ils étaient en 2014, y compris dans des secteurs hyper stratégiques comme les communes limitrophes des grandes villes !
Il ne s’agit pas de tout “libérer” mais de “calibrer” une augmentation raisonnée des droits à bâtir pour que la densification douce puisse se faire. Et vite.
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