La question la plus importante n’est-elle pas celle du passage à l’échelle ?

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2 min de lecture.  |  Publié le 22/11/24

DEVELOPMENT WORKSHOP NAMIBIA

On estime que plus de 50% de la population de l’Afrique subsaharienne vit dans des bidonvilles. Cela représente plus de 200 millions de personnes… et un défi d’une ampleur considérable. Qu’est-ce que cela signifie pour la façon dont nous devons appréhender ce sujet ? Cela signifie que nous devons tenir compte de l’échelle. Et cela signifie que nous devons nous poser les questions suivantes lorsque nous concevons et mettons en œuvre des projets et des programmes de logement :

  • Quel sera l’impact de notre intervention par rapport à la taille des bidonvilles existants et à l’expansion annuelle des bidonvilles ?
  • Notre intervention peut-elle être passée à l’échelle ?

Ce qui conduit à d’autres questions, telles que :

  • Notre intervention est-elle suffisamment simple pour être soutenue par des autorités locales disposant de ressources limitées ?
  • Prend-elle en compte les pratiques et réglementations locales pour éviter des blocages répétés ?
  • Le modèle financier de l’intervention permet-il un passage à l’échelle ?

Ces questions, et bien d’autres encore, méritent autant d’attention que celles concernant la participation, la durabilité ou la résilience climatique. Ce n’est pas encore le cas aujourd’hui, ce qui conduit au développement et au financement de projets qui peuvent être parfaitement conçus — cochant toutes les cases — mais qui échouent lamentablement en termes d’échelle et d’impact.

L’échelle est fondamentale et mérite plus d’attention, de débats et de considération.

Photo : Des quartiers informels en pleine expansion à Windhoek, en Namibie. Quelque 3’000 nouvelles unités informelles sont construites chaque année.

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