Rénovation énergétique : sortir des « mono-gestes »… ou des politiques publiques « mono-objectif » ?
La rénovation aidée ne doit pas être un déversoir à argent public mal utilisé parce qu’employé sans compréhension de la nature des besoins.
Haro sur le pavillon ?
Merci Charmes Eric pour ce texte.
“La maison est en effet la principale filière d’accession à la propriété des ménages modestes : entre 2000 et 2017, elle a représenté plus de 70 % des achats de logement dans les trois premiers déciles de revenus. Contre toutes attentes, le pavillon, y compris neuf, a longtemps été un rêve relativement accessible.”
“Sur les plus de 36 millions de logements que compte la France, 20 millions sont des maisons individuelles. Ces maisons sont très diverses, des maisons de village sans jardin aux rares châteaux, et cette variété dessine un vaste espace de possibles, y compris pour les pavillons.”
“Des enquêtes l’ont démontré, le jardin peut ancrer les ménages le week-end et réduire les envies de déplacements lointains. Il est un lieu de sociabilité locale, où l’on peut s’aérer les jours chômés et où l’on peut se réunir entre amis ou avec des membres de sa famille, bien plus confortablement que dans un appartement, surtout avec des enfants.”
“Les jardins peuvent aussi être des lieux de production alimentaire. Beaucoup de règlements de lotissement, dans le dernier tiers du vingtième siècle, interdisaient les potagers, principalement pour des raisons de standing et de distinction. Cette pratique pourrait cependant être encouragée. En France, elle est loin d’être marginale : 19 % des ménages disposent d’un potager ou d’un verger. Et ce taux pourrait bien être en augmentation, avec la recherche d’une alimentation plus saine et plus écologique.”
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