En 1954, environ 1 français sur 15 vivait dans Paris intra-muros (la capitale comptait 2,85 millions d’habitants)

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1 min de lecture  |  Publié le 16/02/2023 sur | Mis à jour le 17/05/23

Paris, nouvelle star mondiale de l’immobilier de luxe

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Delphine Denuit | leparisien.fr

Aujourd’hui, c’est environ 1 français sur 30 (Paris compte 2,16 millions d’habitants).

Autrement dit, il y a « 2 x moins de Paris intra-muros » pour chaque français, aujourd’hui, qu’il n’y en avait 70 ans plus tôt.

Paris est, 70 ans plus tard :

  • 2 fois plus « rare »,
  • 2,5 fois moins abordable (comptez 2 salaires moyens mensuels pour 1m2 en 1960, contre 5 aujourd’hui)
  • bien moins mixte… et bien moins « vivant », sans doute.


Et pourtant, Paris vient de se hisser, en un an, de la 5ème à la 1ère place des villes les plus recherchées par les grandes fortunes, dans le classement d’un réseau d’agences haut de gamme. La suite du classement est constituée de Miami, Austin, Tokyo et Genève.

« Les Français et étrangers ultra-fortunés ne s’arrêtent plus aux frontières de l’ouest ou du centre et visent l’exceptionnel partout dans la capitale. »

2 voies s’offrent à nous :

  1. apprendre du Paris intramuros – et des autres … – et bâtir, en première couronne parisienne, ou en région, un tissu urbain apte à retrouver ces qualités universellement appréciées ;
  2. regarder Paris – sur place ou sur Netflix… – devenir de plus en plus rare et cher … et la proie des plus fortunés.

Je suis partant pour la première : modélisation, recherche et développement, apprentissage, bifurcation, le futur du (grand) Paris est devant nous !