Tandis que la métropolisation ne s’est pas inversée, que l’exode urbain n’a pas eu lieu, et que la littoralisation se poursuit plus que jamais, le problème du coût du logement continue de s’aggraver chaque jour :
« Pour compenser la hausse des taux entre 2022 et 2023, il faut à un ménage gagner près de 20% de plus ».
Le logement abordable doit être le prisme principal – et immédiat – à partir duquel nous devons envisager la résolution de l’équation du ZAN (zéro artificlaisation nette) et de la neutralité carbone à moyen terme (2050).
L’augmentation massive des droits à bâtir au sein des tissus bâtis, la généralisation de l’auto-promotion, en densification douce et en opération d’aménagement, en surélévation, en neuf et en reconfiguration de l’existant, la relance du logement social, les baux réels solidaires sur fonciers publics, font partie des leviers qu’il faut actionner sans attendre.