POV : investir dans le rêve des jeunes, c’est investir dans l’avenir de nos territoires

Options pour 2030
Publié le 06/11/25
Mis à jour le 06/11/25
2min de lecture
POV : investir dans le rêve des jeunes, c’est investir dans l’avenir de nos territoires
Villes Vivantes

    La maison et son jardin, en accession à la propriété, demeurent le rêve d’une grande majorité de Français.

    Or 2 choses fondamentales ont changé — qui nous permettent aujourd’hui de le rendre accessible au plus grand nombre.

    1. Nous ne rêvons plus la même maison ni du même jardin.

    • Un studio avec terrasse en roof top, pour les études,
    • Un petit R+1 pour commencer et accueillir le 1er enfant,
    • Une grande maison à rénover, pas très loin du tram, avec 100 ou 200 m2 de jardin pour la terrasse et le potager,
    • Une maison à patio pour prendre l’apéro, garer les vélos et planter…
    • Et demain un plain-pied avec jardinet, pour les vieux jours.

    2. Nous devenons de plus en plus exigeants sur l’emplacement (le lieu, la ville et son marché de l’emploi, la vie de quartier, l’environnement)

    • Un village qui aurait tous les avantages de la ville.
    • Une grande ville qui ressemblerait à une ville moyenne.
    • Un petit air de campagne en plein coeur métropolitain…

    Ce rêve est accessible.

    Si nous décidons de le construire, une maison à la fois.

    La France compte près de 40 millions de logements existants, dont 20 millions de maisons individuelles.

    • Pour 1/4 des français, la taille idéale du jardin, c’est moins de 50m2.
    • Pour les 3/4 d’entre eux, c’est moins de 200m2.

    Car le choix de l’emplacement compte plus désormais que les m2.

    Ceci veut dire que le potentiel BIMBY (partager le jardin d’une maison pour créer un nouveau terrain à bâtir) et BUNTI (reconfigurer et rénover une maison trop grande pour en faire plusieurs logements) est

    I

    N

    F

    I

    N

    I

    Nous avons une infinité d’options à offrir. Sans s’étaler.

    Partout en France, une transformation à une vitesse lente de 1% ou 2%/an suffira à répondre à la moitié au moins de la demande.

    Le modèle abordable de l’autopromotion accompagnée.

    Cette production incrémentale (maison par maison) s’effectue selon le modèle économique simple de l’autopromotion : l’habitant est le maître d’ouvrage de son projet d’habitat.

    Comme c’est un maître d’ouvrage amateur (il se lance bien souvent pour la première fois dans un tel projet), Villes Vivantes l’accompagne : nous l’aidons à concevoir, imaginer, chiffrer, décider, négocier, avancer.

    Dans le projet BAMBA à Clermont-Ferrand, par exemple, la moitié des acquéreurs des micro-lots que nous découpons sur mesure sont aujourd’hui locataires du parc social.

    Ils vont chacun devenir propriétaire d’un petit bout de maison à eux.

    Et libérer un logement social.

    Ces projets sont finançables parce qu’ils sont sur mesure (moins de m2) et montés en autopromotion.

    Et parce que ces maisons sont toutes différentes, accolées, à l’image de leurs habitants, nous retrouvons cet art oublié de la densification douce Le guide de la densification douce Le guide de la densification douce
    et son fruit, tant désiré aujourd’hui : le village.

    Un processus que nous conduisons en ville moyenne, en milieu rural, comme dans les métropoles.

    Rejoignez la discussion