Penser une politique de logement plus ambitieuse pour offrir le choix de leurs projets de vie aux Français
Un logement de qualité et bien situé est l’un des ingrédients fondamentaux d’un projet de vie, et pourquoi pas d’un projet de famille.
J’ai eu le plaisir de participer, il y a 1 mois, à la conférence sur la crise du logement au Pays Basque organisée par Sud Ouest. À Biganos, je me prête au même exercice au Bassin d’Arcachon…
« Il n’y a pas assez de logements mais il ne faut pas construire… » s’exprimaient, non sans un certain goût du paradoxe, les Basques…
et les habitants du Bassin, qu’en pensent-ils ?
« 67 % adhèrent à l’idée qu’il n’y a pas suffisamment de logements »
Mais comme au Pays Basque, les réponses qui consistent à « libérer des terrains, construire davantage en densifiant ou en faisant du vertical, recueillent des suffrages marginaux » : respectivement 14%, 12% et 4%…
ce qui demeure très très éloigné d’un consentement généralisé à la construction de nouveaux logements sur le territoire !
Non sans raison, l’essentiel des discussions portera donc sur les locations touristiques, les logements vacants, et sur l’hypothèse d’une sorte de priorité accordée à ceux qui résident depuis un certain temps sur le territoire…
Tant que le réservoir est « troué », l’opinion publique a des difficultés à s’imaginer comment le « remplir » pourrait aider à résoudre la situation !
Mais une fois colmatées les brèches, il nous faudra revenir aux questions plus délicates à aborder : demain, à l’heure du ZAN, où et comment construirons-nous ?
Existe-t-il un monde où :
Je ne le crois pas.
Mais alors, existe-t-il :
Oui, je le crois.
Comme j’ai pu en débattre au Pays Basque, les exemples de développement récents ne plaident pas en faveur d’un tel scénario.
Les déceptions sont nombreuses, construire n’a pas la cote, très certainement pour de justes raisons, dont un manque de maîtrise.
Ce que les anciens ont su faire en développant et en faisant grandir des villages, nous n’avons pas su le faire avec nos résidences, nos lotissements, nos divisions anarchiques.
À nous de ré-apprendre l’art du village.
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