Dense densité
…un thème est revenu de façon centrale dans nos échanges de façon positive : celui du village.
Faute d’argent, un étudiant sur dix bénéficiant d’une aide alimentaire a dû dormir dehors ou dans une voiture au cours des 12 derniers mois
« Faute d’argent, un étudiant sur dix a dû dormir dehors ou dans une voiture au cours des 12 derniers mois, selon une nouvelle enquête »
Comme l’indique le titre du reportage BFMTV réalisé en février 2024, la situation est alarmante, voire « accablante » si l’on en croit les conclusions d’une autre étude publiée en novembre 2023 par le syndicat l’Union étudiante.
Selon cette étude :
Il n’est pas rare d’entendre, par ailleurs, des communes dans lesquelles sont situées des campus universitaires, ou à proximité immédiates de ceux-ci, se plaindre des divisions de pavillons transformés en logements étudiants avec jardin.
Il est vrai que les pénuries d’offre sont parfois favorables aux actions d’acteurs peu scrupuleux qui produisent des logements de fortune, pour répondre à une partie de la demande non satisfaite. L’instauration du permis de diviser et du permis de louer peuvent donner des points d’appui à la collectivité publique pour visiter les immeubles et pousser les propriétaires et investisseurs à respecter des critères de décence.
Mais, plutôt que de lutter contre ce phénomène, nous devrions l’accompagner : accompagner les propriétaires de maisons dans des projets intelligents et qualitatifs de division, extension et reconfiguration de maisons qui, de toute façon, sont souvent mal isolées, plus au goût du jour et dont la distribution des pièces et la typologie ne sont plus adaptées aux besoins actuels.
Par un accompagnement de type Bunti et Bimby, selon une approche patrimoniale, architecturale et technique permettant d’ouvrir des options compatibles avec les règles des Plans Locaux d’Urbanisme :
Cette production en densification douce peut venir compléter des programmes spécifiques de logements étudiants, par un processus de diversification des formes d’habitats favorable à une meilleure mixité sociale de nos villes et, surtout, à une réponse sérieuse, c’est-à-dire qualitative et quantitative, aux besoins structurels en besoins en logements en général, et en logements étudiants en particulier.
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