Pactes territoriaux, OPAH-RU : les opérations de l’Anah sont elles solubles dans les expérimentations BIMBY & BUNTI ?
A Morlaix, une opération BIMBY & BUNTI a vu éclore 600 projets de logements en 18 mois, dont près de 40 ont déjà abouti.
Le conseil de la Vendée pousse à construire dans son jardin
Rédaction La Roche sur Yon | actu.fr
La densification douce pour continuer à accueillir à l’heure du ZAN : une option étudiée et débattue lors du colloque organisé en mars 2024 par l’Etablissement Public Foncier de la Vendée à La Roche-sur-Yon, pour « refaire le village sur le village, le bourg sur le bourg, la ville sur la ville ».
Le département de la Vendée compte un peu plus de 360.000 maisons déjà bâties, soit un potentiel de production de 3.600 logements supplémentaires chaque année avec une vitesse d’activation de 1%/an.
« Deuxième département ligérien et huitième département de France le plus dynamique en termes de démographie », la Vendée gagne 6000 nouveaux habitants chaque année. Comme le rapportait le Journal du Pays Yonnais en 2017 :
Face à cet afflux de population, le territoire veut faire évoluer son modèle de développement urbain. Afin que ce dynamisme démographique ne se fasse pas au détriment des terres agricoles.
Pour activer ce potentiel, et le mettre au service des projets portés par les collectivités et des besoins des habitants, 5 messages clés issus des 10 années de R&D conduites par Villes Vivantes :
Rien ne sert d’imposer aux habitants des scénarios pré-conçus, d’autant plus qu’il existe une multiplicité d’options possibles : adaptation, surélévation, extension, densification par la construction de nouvelles maisons, et parfois-même, dé-densification.
Les premières graines de BIMBY plantées en 2014 ont porté leurs fruits, 10 ans après : 100 logements ont été réalisés par les particuliers à Challans, Coëx et Treize Septiers, à partir des scénarios co-conçus par les équipes de Villes Vivantes avec les habitants.
En 2017, trois ans après le début de l’expérimentation BIMBY, le président du Département tenait les propos suivants :
« Les jeunes ménages ne recherchent plus de très grandes parcelles. Auparavant, il était courant de faire construire sa maison sur des parcelles de 1000 m2 et plus, mais les modes de vie ont évolué. De plus en plus, ils préfèrent acquérir un terrain avec un petit jardin. »
Dix ans après le lancement de l’opération, le bilan est probant.
Un démonstrateur vendéen pionnier et prometteur, qui pourra s’enrichir et prendre en compte les enseignements des expérimentations nationales les plus récentes, à l’heure où le département et les communes réfléchissent à « massifier le recyclage urbain ».
SUR LE MÊME THÈME