Rénovation énergétique : sortir des « mono-gestes »… ou des politiques publiques « mono-objectif » ?
La rénovation aidée ne doit pas être un déversoir à argent public mal utilisé parce qu’employé sans compréhension de la nature des besoins.
J’ai découvert une très large part des “36 000 communes de France” au moment où j’ai “osé” me jeter dans le grand bain et expérimenter “grandeur nature” la densification douce avec les principaux intéressés : les habitants.
Les élu.e.s de leurs conseils communaux, au premier rang desquels leurs maires, sont une ressource d’une valeur inestimable pour la recherche en urbanisme :
Et expérimenter, c’est nécessairement agir dans l’inconnu, se tromper, essuyer les plâtres, réagir, corriger, continuer à communiquer, tester, apprendre, avancer.
Avant que les premières expériences du BIMBY ne se développent, la densification douce demeurait une question :
Et puis, nous avons sauté le pas : le maire du Tremblay-sur-Mauldre, petite commune de 1000 habitants de la Vallée de Chevreuse, a accepté de nous “livrer” :
“Et si, dans les 10 prochaines années, l’accueil des nouveaux habitants se faisait dans le jardin des anciens ?”
C’est ainsi que nous avons connu nos premiers échecs, commis nos premières erreurs, qui se sont traduites par une opposition farouche et déterminée des habitants à ce scénario.
Loin d’abandonner la partie, le maire et son conseil ont décidé de poursuivre les tests dans le dialogue et la confrontation des idées.
Et c’est ainsi que nous avons fini par découvrir d’autres façons de faire, d’autres méthodes d’implication de la population dans le projet communal, d’autres configurations de travail qui nous ont permis, progressivement, de passer de l’observation et du jugement à la co-conception et, ainsi, à l’expérimentation.
Puis d’autres petites communes rurales voisines ont emboité le pas du Tremblay dans l’expérimentation… jusqu’au jour où ce fut Périgueux qui, un été, lança l’aventure du BIMBY dans les villes moyennes.
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