Injustice patrimoniale entre générations : on ne peut plus se taire

Par VVLOVE
Options pour 2030
Publié le 18/11/25
Mis à jour le 18/11/25
3min de lecture
Injustice patrimoniale entre générations : on ne peut plus se taire

    En 2025, la richesse d’un jeune Français ne dépend plus de son diplôme, de son talent ni de son salaire.

    Elle dépend de la date et du lieu où ses parents (ou grands-parents) ont acheté leur maison.

    Ce n’est de la faute de personne. Mais il ne tient qu’à nous d’agir là où il le faut pour que cette immense injustice soit défaite.

    Depuis 40 ans, à grand traits :

    • prix de l’immobilier ×6
    • revenus ×2

    Résultat : ceux qui ont acheté tôt dans les zones devenues désirables (métropoles, littoral, arc lémanique, frontière luxembourgeoise…) encaissent des plus-values folles sans lever le petit doigt.

    Pendant ce temps, les jeunes travaillent en sachant qu’ils ne pourront pas acheter leur maison avec le fruit de leur travail.

    Et quand on propose la seule solution logique — densifier doucement là où c’est déjà urbanisé — qui bloque ?

    Ceux-là mêmes qui ont gagné au loto immobilier :

    •  Surtout ne pas laisser MON voisin diviser son terrain de 800 m² 
    •  Surtout pas 3-4 étages dans MA rue 
    •  Surtout pas de densification, même douce, dans MON quartier 

    Sous couvert d’écologie et de  cadre de vie  (c’est bien compréhensible), ils protègent avant tout (plus ou moins sciemment) la rente qu’ils ont captée.

    Conséquence directe : on ne produit presque plus aucun logement neuf là où les jeunes veulent (et doivent) vivre, comme dans les coeurs des métropoles.

    Le gâteau immobilier arrête de grossir, il prend de la valeur et se concentre dans de moins en moins de mains… de plus en plus âgées.

    L’immobilier devient inaccessible au commun des mortels.

    Chez VVLOVE, nous refusons cette injustice patrimoniale qui se creuse sous nos yeux, car elle crée un dangereux fossé moral entre les générations.

    Nous ne voulons prendre la maison de personne.

    Nous voulons simplement que les pouvoirs publics locaux arrêtent, sous la pression des NIMBY, d’interdire aux générations suivantes d’en avoir une.

    Nous voulons que les propriétaires volontaires aient le droit de partager leur terrain, de diviser leur propriété en deux, c’est-à-dire de démultiplier les biens immobiliers disponibles pour ceux qui arrivent.

    Notre revendication est simple :

    • Que la densification douce (+1 à +2 logements sur chaque parcelle) soit autorisée par défaut en zone urbanisée et constructible.

    C’est-à-dire la fin du blocage devenu malheureusement systématique des projets par une poignée de riverains ou d’élus sous pression des bien logés.

    Les jeunes d’aujourd’hui méritent-ils pas exactement la même chance que celle qu’ont eue les propriétaires d’hier ?

    Ni plus, ni moins ?

    Pour en savoir plus sur le NIMBY, les PLUs et la hausse des inégalités patrimoniales NIMBY, PLUs et hausse des inégalités NIMBY, PLUs et hausse des inégalités .

    Consultez la note du Haut Commissariat à la Stratégie et au Plan  Jeunesse d’hier et d’aujourd’hui : le grand déclassement ?  (oct. 2025) qui documente ces faits.

    Rejoignez la discussion