Dans les Vosges, le “sur-mesure” en urbanisme a trouvé son public

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2 min de lecture  |  Publié le 14/06/2022 sur | Mis à jour le 31/05/23

L’opération Bimby-Bunti a trouvé son “public”

C’est ainsi que Vosges Matin titrait l’un de ses articles du 12 juin 2022. Ni trop, ni trop peu.

“De chacun selon ses moyens, à chacun selon ses besoins” ?

En territoire détendu comme en territoire tendu, le premier motif des habitants qui divisent leur parcelle, qui bâtissent dans les jardins, qui rénovent les granges ou qui reconfigurent le bâti ancien, c’est la réponse appropriée et circonstanciée à leurs propres besoins :

  • vivre de plain-pied,
  • disposer de plus de lumière,
  • de plus d’espace,
  • se rapprocher du centre-bourg,
  • diminuer les factures de chauffage,
  • diminuer les charges d”entretien de sa parcelle,
  • créer plus d’intimité,
  • de confort,
  • de beauté…

Et comme …

  1. ces besoins sont spécifiques à chacun,
  2. l’ingénierie BIMBY et BUNTI délivrée par Villes Vivantes leur apporte un accompagnement à la fois pointu et personnalisé,
  3. les porteurs de projet s’adressent à une grande variété de professionnels locaux de l’immobilier et de la construction pour réaliser leur projet,

    … les projets finissent par être tous vraiment différents !

Des projets tous différents, vraiment ?

Nous en avons perdu l’habitude au 20e siècle mais oui, c’est ainsi que les villages et les villes historiques se sont constituées sur un temps long, étape par étape, par de petites touches : division, densification, reconfiguration, ajustement, projet après projet, besoin après besoin, habitant après habitant, maître d’oeuvre après maître d’oeuvre…

Et c’est aussi ainsi que procède la densification douce, de façon incrémentale, peu risquée, peu coûteuse, intelligente et contextuelle, en auto-promotion accompagnée.

C’est l’habitant qui redevient l’acteur majeur, le maître d’ouvrage d’une grande partie du process de fabrication du territoire.

Et c’est l’art architectural et urbanistique qui crée la partition (les règles d’urbanisme) d’une part, et qui aide les particuliers maîtres d’ouvrage à l’interpréter, d’autre part.

L’optimisation des besoins et des usages, comme des réponses architecturales et urbaines, ne vient pas, dans ce processus, d’un calcul a priori, normé, selon des critères réglementaires, techniques ou moraux.

Elle vient d’une intelligence contextuelle qui produit du sur mesure : ni trop, ni trop peu.

C’est peut-être ainsi, en évitant d’apporter des réponses normées à tous, que l’on évitera à l’avenir les fameux “effets rebonds” ?