Partager son terrain : un moyen de limiter l’artificialisation des sols ?

L’idée est simple comme le covoiturage. Et l’enjeu sera le même : généraliser la pratique. Vite. Et bien !

Ce que le covoiturage est à la voiture, le BIMBY veut l’être à la maison avec jardin

Pour partager le foncier, reconfigurer les jardins, stopper l’étalement urbain, embellir les tissus bâtis existants, et aider les collectivités à trouver une modèle économique viable pour l’entretien et l’amélioration des espaces publics, des équipements et des réseaux.

L’idée est belle, mais quid de sa réalisation ?

Le reportage consacré par France 2 à trois exemples de projets BIMBY à Vitré permet de mieux illustrer le concept :

« Certains propriétaires font le choix de partager leur terrain en construisant leur maison dans le jardin de quelqu’un d’autre. Dans quelques villages, ils sont même incités à le faire. »

Et même accompagnés pour le faire !

« La solution était sous nos yeux » : quand les projets émanent des habitants eux-mêmes

Le BIMBY et le WIMBY, ce sont des accompagnements techniques, un coaching, la conception de plusieurs options architecturales et paysagères, l’aide à la bonne compréhension des règlements, l’aide à la discussion et à la négociation avec les voisins, les futurs acquéreurs, l’architecte des bâtiments de France… jusqu’à la concrétisation de projets sur mesure, qui ressemblent à leur futurs habitants, et bien intégrés dans leur environnement !

Le tout dans un travail étroit mené avec la collectivité, ses services du droit des sols, et tous les professionnels de la construction et de l’immobilier.