Passer de 17 à 19 logements par hectare en 10 ans : augmenter l’offre sans affecter le cadre vie
Presque imperceptible du point de vue du « visage de la ville », la densification douce permet de répondre aux besoins en logement.
Les arbres, nouvelles armes d’opposition massive dans l’agglo nantaise
Sylvain Amiotte | ouest-france.fr
En urbanisme, les problèmes sont complexes et n’ont le plus souvent pas de réponse simple, l’effet rebond, en particulier, est toujours une hypothèse à examiner au moment de traduire une intention, vertueuse, en décision.
“Réjouissons-nous que l’écologie ait ainsi pris un certain poids politique, mais prenons garde aussi à reconnaître les arbres qui cachent la forêt.”
Des arbres qui cachent la forêt, il y en a beaucoup en effet.
Reconnaissons que :
L’effet rebond de “ne pas construire pour préserver l’environnement” est gigantesque, lorsqu’on applique cette maxime dans les endroits du territoire où construire est le plus pertinent : les lieux les mieux desservis et qui permettent une mobilité sobre.
Quant aux îlots de chaleur urbain : la végétation apporte l’humidité, les constructions peuvent apporter l’ombre ainsi que ce resserrement des espaces dans lesquels le vent peut s’engouffrer, accélérer et, finalement, nous rafraîchir. Les villes du bassin méditerranéen nous montrent que construction et techniques de rafraichissement passives ne sont pas antinomiques. L’exemple du Danemark nous montre que dans les années récentes, les espaces qui ont le plus construit sont aussi ceux dans lesquels le couvert végétal a le plus progressé.
Construire et accueillir ne nous empêche pas de planter et de rafraîchir !
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