Rénovation énergétique : sortir des « mono-gestes »… ou des politiques publiques « mono-objectif » ?
La rénovation aidée ne doit pas être un déversoir à argent public mal utilisé parce qu’employé sans compréhension de la nature des besoins.
Logement : quand la politique de « désattractivité » menée dans certaines métropoles aggrave durablement la fracture sociale
Dans sa tribune, Vincent Pavanello met le doigt sur 2 sujets importants :
Ce sont les ménages modestes qui subissent en premier les politiques de ralentissement forcé des constructions neuves dans les coeurs métropolitains.
Quitter une métropole :
tertiaire non télé-travaillable, sont tenus en étau par :
Le manque d’offre de logements bien situés n’est certes pas le seul facteur de la hausse des prix immobiliers dans les coeurs métropolitain (laquelle devient l’un des bras armée de l’exclusion géographique des plus modestes) : le modèle économique de la promotion immobilière y compte pour beaucoup par exemple.
Mais il est évident que ce manque, voire cette pénurie, d’offre, ne peut qu’aggraver la situation.
Je crois aussi, comme Vincent Pavanello :
les conditions d’existence en sont largement affectéesmais quecela occasionnera davantage de contestations sur la qualité des transports ou l’accès aux services publics de proximité que sur la cause première : l’incapacité à accéder à un logement proche de son lieu de travail.
Si l’on admet qu’il y a une large part de syndrome NIMBY, teinté de discours écologique, dans les choix des habitants des coeurs métropolitains, qui se sont récemment portés sur des élus et des politiques qui prônent un ralentissement forcé des constructions, faut-il s’en remettre à l’État ?
Peut-être.
Mais nous pourrions aussi explorer deux autres voies :
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