Cet effet aquarium
, on le pratique tous les jours dans nos opérations neuves, comme ici aux Bassins à Flots, à Bordeaux.
Je disais, dans mon article précédent : pas de villes vivantes sans rues vivantes
.
Où sont passées les rues vivantes ?
La suite logique, c’est évidemment : pas de rues vivantes sans rez-de-chaussée vivants
.
C’est-à-dire sans commerces, sans services, sans restaurants qui survivent.
Pour que nos commerçants puissent réussir cet exploit (survivre), nous avons besoin que l’architecture du quotidien soit aidante.
Et pour qu’elle soit aidante, il faut sans doute qu’elle retrouve ses fondamentaux.
L’effet aquarium, c’est quoi ? C’est une façade dessinée pour être graphique
.
Elle est lisse, transparente, elle est élégante dans les visuels de synthèse des rendus de concours.
Mais elle oublie les règles et les patterns fondamentaux de l’hospitalité.
Ce qui fait que l’on se sent bien, protégé, à l’aise.
Ce qui fait qu’on a envie d’entrer, de se poser, de se détendre et de profiter du spectacle (et non pas d’être le spectacle …) d’une rue vivante.
En l’occurence : personne n’aime être exposé en vitrine, les jambes à l’air.
Un jour d’été où il fait bien chaud, vous vous sentiriez d’entrer ici pour le déjeuner ? Et par un jour glaçant du mois de décembre ?
