Non, il n’existe pas de taille minimale de terrain pour avoir le droit de construire sa maison

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3 min de lecture.  |  Publié le 20/12/2023 sur | Mis à jour le 11/01/24

Au terme des trois premières réunions de l’initiative vv.love, le bilan est positif au-delà de nos espérances !

Réunir élus, professionnels et habitants désireux de trouver des solutions concrètes à la crise du logement

Ceci grâce à la participation des habitants qui ont témoigné de leurs aspirations, des professionnels, des élus qui se sont prêtés à des échanges très directs, à la presse, qui s’est fait l’écho de l’initiative, et grâce aux éclairages puissants et documentés de Sébastien BOIME, Urbaniste, de Me Olivier CHAMBORD, avocat, et enfin grâce à l’engagement de l’équipe de Villes Vivantes.

  • Les habitants et professionnels motivés, qui continuent de nous contacter, ont conscience de la gravité des besoins en logement et de la nécessité d’agir.
  • La position du maire de Gradignan, affirmatif lors de notre réunion sur la pratique d’un minimum parcellaire de fait à 500m², semble avoir évolué par la suite (comme le laisse entendre cet article de Sud Ouest).
  • Un dialogue s’est noué avec les élus d’Eysines, qui se sont prêtés hier soir à de longs échanges.

De nombreux projets entravés par l’existence de certaines “règles” communales tacites

Pour autant, les réflexions des habitants comme les propos des élus confirment l’existence, en parallèle d’un règlement d’urbanisme formalisé, démocratiquement délibéré, de “règles en plus” communales, difficiles à cerner et qui ne facilitent pas la clarté : elles conduisent certains porteurs de projets à renoncer.

A entendre certains témoignages, la frontière semble parfois ténue entre négociation et intimidation à des fins d’empêchement des projets : établir des relations constructives avec les élus et les services est loin d’être facile pour les particuliers comme pour les professionnels. Il y a là une voie de progrès considérable pour déverrouiller l’accès au cœur de la métropole bordelaise pour tous ceux qui en ont le besoin.

Nous avons à ce stade enregistré un consensus, au moins dans les formes, sur le point suivant : la notion de minimum parcellaire pour s’opposer à un projet n’a pas lieu d’être, en aucun cas.

Donnons-nous les moyens d’agrandir le coeur des métropoles !

Les prochaines étapes seront :

  1. de faire en sorte qu’il n’y ait pas, dans la pratique, de “2e règlement” qui s’applique, que ce soit en phase de négociation / intimidation préalable, ou en phase d’instruction formelle des dossiers.
  2. d’examiner le sujet de l’interdiction des bandes d’accès (comme l’illustre la carte ci-dessous).

Nous remercions très chaleureusement tous ceux qui se sont prêtés à l’exercice de ces premières réflexions partagées, notamment les élus qui ont accepté notre invitation à débattre, et nos remarquables intervenants.

Chez vv.love, nous rêvons d’un urbanisme où plutôt que de restreindre, dénoncer, censurer, bloquer, éteindre,

  • nous aidons chaque porteur de projet,
  • nous écoutons, informons et clarifions,
  • nous accompagnons, proposons des options, aidons à la réflexion, au débat, à la décision.

Cet urbanisme, nous pouvons le construire ensemble et ainsi nous donner les moyens d’agrandir le cœur de nos métropoles.

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