Au terme des trois premières réunions de l’initiative vv.love, le bilan est positif au-delà de nos espérances !
Réunir élus, professionnels et habitants désireux de trouver des solutions concrètes à la crise du logement
Ceci grâce à la participation des habitants qui ont témoigné de leurs aspirations, des professionnels, des élus qui se sont prêtés à des échanges très directs, à la presse, qui s’est fait l’écho de l’initiative, et grâce aux éclairages puissants et documentés de Sébastien BOIME, Urbaniste, de Me Olivier CHAMBORD, avocat, et enfin grâce à l’engagement de l’équipe de Villes Vivantes.
- Les habitants et professionnels motivés, qui continuent de nous contacter, ont conscience de la gravité des besoins en logement et de la nécessité d’agir.
- La position du maire de Gradignan, affirmatif lors de notre réunion sur la pratique d’un minimum parcellaire de fait à 500m², semble avoir évolué par la suite (comme le laisse entendre cet article de Sud Ouest).
- Un dialogue s’est noué avec les élus d’Eysines, qui se sont prêtés hier soir à de longs échanges.
De nombreux projets entravés par l’existence de certaines « règles » communales tacites
Pour autant, les réflexions des habitants comme les propos des élus confirment l’existence, en parallèle d’un règlement d’urbanisme formalisé, démocratiquement délibéré, de « règles en plus » communales, difficiles à cerner et qui ne facilitent pas la clarté : elles conduisent certains porteurs de projets à renoncer.
A entendre certains témoignages, la frontière semble parfois ténue entre négociation et intimidation à des fins d’empêchement des projets : établir des relations constructives avec les élus et les services est loin d’être facile pour les particuliers comme pour les professionnels. Il y a là une voie de progrès considérable pour déverrouiller l’accès au cœur de la métropole bordelaise pour tous ceux qui en ont le besoin.
Nous avons à ce stade enregistré un consensus, au moins dans les formes, sur le point suivant : la notion de minimum parcellaire pour s’opposer à un projet n’a pas lieu d’être, en aucun cas.
Donnons-nous les moyens d’agrandir le coeur des métropoles !
Les prochaines étapes seront :
- de faire en sorte qu’il n’y ait pas, dans la pratique, de « 2e règlement » qui s’applique, que ce soit en phase de négociation / intimidation préalable, ou en phase d’instruction formelle des dossiers.
- d’examiner le sujet de l’interdiction des bandes d’accès (comme l’illustre la carte ci-dessous).

Nous remercions très chaleureusement tous ceux qui se sont prêtés à l’exercice de ces premières réflexions partagées, notamment les élus qui ont accepté notre invitation à débattre, et nos remarquables intervenants.
Chez vv.love, nous rêvons d’un urbanisme où plutôt que de restreindre, dénoncer, censurer, bloquer, éteindre,
- nous aidons chaque porteur de projet,
- nous écoutons, informons et clarifions,
- nous accompagnons, proposons des options, aidons à la réflexion, au débat, à la décision.
Cet urbanisme, nous pouvons le construire ensemble et ainsi nous donner les moyens d’agrandir le cœur de nos métropoles.