Il est urgent de construire le projet d’aménagement du Grand Ouest français
En Nouvelle-Aquitaine, 85% des demandes locatives de salariés sont concentrées sur les 4 départements du littoral.
Faut-il vivre en ville ou à la campagne pour être écolo?
Vincent Viguié | bonpote.com
Dans le média indépendant Bon Pote, Vincent Viguié se pose la question de savoir s’il vaut mieux vivre à en ville ou à la campagne lorsque l’on se revendique “écolo”.
Reconnaissons la légitimité de la question : il faut de tout pour faire un monde, chacun a son mode de vie et des besoins spécifiques, tous les territoires sont complémentaires, et fonctionnent en relation les uns avec les autres. Certes.
Pour autant, la France a besoin de grandes lignes pour l’aménagement de son territoire dans les 30 prochaines années : le débat des “meilleurs” modes de vie selon la géographie du pays, leur possibilité, désirabilité et soutenabilité, est donc légitime :
Commençons par étudier tous les points de vue.
La crise sanitaire et ses confinements ont ravivé des désirs et fantasmes pour une vie loin des grandes villes… lesquelles ont vu leur cote journalistique s’effondrer ces deux dernières années, à force de sondages, d’espoirs et de frustrations.
Cet article, écrit par Vincent Viguié pour Bon Pote, a le mérite de poser et d’analyser les choses de façon factuelle, dans le monde d’aujourd’hui. Et d’expliquer pourquoi les villes denses existent et ne sont pas abandonnées.
Évitons les utopies, qu’elles soient néo-rurales, néo-stationnaires ou encore néo-solutionnistes (elles peuvent d’ailleurs se rejoindre) et qui ont toutes pour point commun de s’affranchir très allègrement d’une contrainte majeure (comme le coût de l’énergie, la géographie du travail, …), d’un coup de baguette magique.
Interviewé en décembre dernier par Les Echos, le géographe Martin Vannier avance par exemple que “le moteur de la périurbanisation qu’est l’automobile n’est pas en train de s’enrayer.”
Nous serions, selon lui, “seulement en plein basculement entre un carburant fossile et de nouveaux carburants”. Et de poursuivre : “Une fois cette étape franchie, nous connaîtrons à nouveau un phénomène de massification et un rétablissement des capacités à se déplacer toujours plus loin pour un même budget”.
En attendant cet hypothétique “basculement technologique” :
Ces utopies sont contre-productives lorsqu’elles empêchent les esprits, les compétences et les pouvoirs publics de se concentrer sur les problèmes pratiques réels que nous rencontrons aujourd’hui et qui perdureront d’ici 2030. Des problèmes que nous devrions nous employer à résoudre, en théorie, mais aussi et surtout, de façon pratique et massive !
Et pour finir, une question : à votre avis, qui sont ceux qui font le plus souvent les frais de nos passions pour les utopies ?
Article précédent Une utopie peut en cacher une autre
Article suivant Le NIMBY est aussi une catastrophe écologique
SUR LE MÊME THÈME