La vie sur les toits des villes
Les toits végétalisés de petite dimension et de hauteur limitée sont plus résilients et utiles à la biodiversité en ville que les grands.
Dans un article1 de 2017, James H. Thorne et al. comparent 5 scénarios de développement urbain à l’échelle de l’état de Californie en utilisant le modèle de croissance urbaine Uplan développé par le Département des Sciences et des Politiques Environnementales de l’Université de Californie Davis :
3 scénarios « morphologiques” :
2 scénarios simulant des stratégies d’adaptation climatique :
Les contraintes appliquées à l’ensemble des 5 scénarios sont basées sur des hypothèses à fort impact : augmentation de la population de 25,8 millions d’habitants à l’horizon 2050 (+85% par rapport à l’an 2000) et projections d’évolution climatique à +1,8°C et -5% ou +8% de précipitation annuelles.
Ces travaux arrivent aux conclusions suivantes :
La consommation de terres agricoles adaptées à l’évolution du climat comme au maintien de la connectivité fonctionnelle pour les populations végétales natives est la plus faible dans le scénario de développement en densification (n°3 “Infill”).
Les scénarios d’adaptation climatique (n°4 et 5) ont respectivement réduit comme prévu la conversion de terres agricoles résilientes et de zones pertinentes pour le maintien de la connectivité fonctionnelle pour les populations végétales. Ils consomment néanmoins des surfaces importantes, proche du scénario n°2.
La recherche de James H. Thorne et al. illustre les marges de manœuvre existantes pour à la fois :
Ces résultats et perspectives ne sont appréciables qu’à une échelle supra régionale large, et dans une approche comparative, qui ne se complait pas dans la seule approche « moins c’est mieux ».
NOTES
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