Un choc d’innovation face à l’urgence sociale du logement

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2 min de lecture.  |  Publié le 12/04/2022 sur | Mis à jour le 05/07/23

Créer un choc d’innovation pour répondre à l’urgence sociale du logement

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French Proptech | youtube.com

Le 12 avril 2022, la French Proptech organisait en partenariat avec Bpifrance Le Hub une conférence intitulée « Créer un choc d’innovation pour répondre à l’urgence sociale du logement ».

Aux côtés de Jean-Michel RoyoRobin RivatonRaphaël Di MeglioCaroline Evans de Gantès et Damien Robert, j’ai eu l’occasion d’y défendre les idées suivantes :

  • Dans une région comme l’Ile-de-France, 80% des surfaces habitées sont occupées par des maisons et leurs jardins : la densification des tissus pavillonnaires, qui avance aujourd’hui à une vitesse de 0.35% par an (seulement !) et produit tout de même 25% des logements neufs de la région (chiffres L’Institut Paris Région), représente un nouveau potentiel d’abondance foncière et de logements abordables (et désirables : des maisons sur mesure construites à maîtrise d’ouvrage habitante) ;
  • Les freins réglementaires sont réels et impactants, mais ils n’expliquent pas toute l’ampleur du blocage actuel de l’évolution de ces tissus, dont l’attractivité s’est révélée encore plus forte à l’occasion de la crise sanitaire et des confinements successifs ;
  • Pour mobiliser ce potentiel, il faut changer de « technologie » : l’aménagement et la promotion immobilière, qui nous ont permis d’urbaniser les macro-fonciers, essentiellement en extension urbaine ou sur de grandes emprises de renouvellement urbain, ne peuvent pas « opérer » en densification douce (densification avec conservation de la physionomie et les qualités des tissus d’habitat individuel).

Villes Vivantes développe aujourd’hui une nouvelle « technologie » pour faire évoluer ces tissus résidentiels ou les micro-fonciers et la propriété individuelle sont dominants, une technologie reposant sur :

  1. Le développement de nouveaux métiers : des « super archis », « super agents », « super urbas » croisant de façon pointue et inédites, à la parcelle, l’ensemble des compétences et savoir-faire techniques nécessaires pour déceler, libérer et sécuriser les droits à bâtir sur les micro-fonciers ;
  2. L’émergence de « méta-opérateurs » qui, comme Villes Vivantes, coordonnent, fluidifient, rendent possible des opérations rassemblant des milliers de micro-opérations au sein des tissus urbains, en lien étroit avec les collectivités et leurs politiques du logement et de l’urbanisme ;
  3. La construction d’une relation de confiance franche, sincère, avec les habitants propriétaires des microfonciers, et leurs voisins, une confiance qui peut être créée grâce à la construction d’une perspective commune, partagée, montrant le chemin vers un avenir meilleur pour ces tissus résidentiels, grâce à leur densification douce.

Retrouvez mon intervention dans son intégralité :

Créer un choc d’innovation pour répondre à l’urgence sociale du logement - Partie 3 (12 avril 2022)