Le monde a besoin de meilleurs urbanistes
A l’heure du renouvellement urbain généralisé, « l’urbanisme de projet » est voué à laisser sa place à une approche plus incrémentale.
La grande démission : comment la désertion gagne la France
Gaspard d’Allens | reporterre.net
Au début de l’été 2022, un article du média Reporterre ouvrait une enquête en trois parties intitulée “La grande démission”. Comme avec chaque expression dans l’ère du temps, il peut être intéressant de détricoter les tenants et les aboutissants de ce phénomène.
Dans son article, Gaspard d’Allens dressait les constats suivants :
Parce que cette vague de “départs” est perceptible depuis longtemps déjà, le projet de Villes Vivantes consiste, depuis ses origines :
Le chemin est loin d’être aisé…
Notre hypothèse est la suivante :
Les “techniques” qui, par leur nature, ne peuvent devenir des “arts”, c’est-à-dire des pratiques qui solliciteront l’ensemble des qualités humaines (de conception et d’exécution, créatives et analytiques) de ceux qui les exercent, seront donc sujettes à l’ennui, à la perte de sens, et finalement aux désertions.
Elles seront “incomplètes”.
Un métier qui n’épanouit pas celui qui l’incarne est voué à disparaître.
Un métier qui est mal découpé, mal défini, amputé, qui n’est pas aligné avec son environnement, et avec celui qui l’exerce, est donc voué à se désagréger.
Ce n’est pas d’Intelligence Artificielle et d’automatisation dont nous avons besoin, mais de nouveaux Arts et Métiers.
Certes, le chantier est immense. Et c’est souvent au pied du mur que la France se révèle.
Alors pourquoi pas ?
“Il faut chercher la force de dire non”, a écrit Albert Camus. C’est lui également qui a prononcé ces mots vibrants : “vivre, c’est ne pas se résigner”