Bâtir des villes et villages vivants ne se fera pas sans prouesse, sans travail, sans intelligence

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3 min de lecture  |  Publié le 20/03/2023 sur | Mis à jour le 22/05/23

Bâtir un environnement, des villes et villages vivants, au 21e siècle, ne se fera ni sans prouesse, ni sans travail, ni sans intelligence.

Pour se détendre, se ressourcer, se retrouver en famille, prendre un repos bien mérité, certains d’entre nous décident de voyager, de partir à la découverte :

  • des merveilles de la nature ;
  • des merveilles humaines… des villes et villages, de leurs trésors, des œuvres les plus vastes que l’humanité a bâti, sur tous les continents.

Qu’est-ce qui nous fascine autant derrière ces merveilles humaines ?

Immergés dans ces environnements enchanteurs, nous nous émerveillons :

  • de l’intelligence d’usage, collective, politique : nous percevons un modèle de société, de lien social fort, de proximité, aussi ;
  • de l’intelligence et du savoir-faire professionnels, artistiques, techniques et technologiques : nous percevons un modèle de travail de haut niveau, noble, qui ne distingue pas l’utile du beau, ni de l’agréable.

Ce ne sont pas seulement le bon sens et le caractère pittoresque des constructions et de l’organisation sociale qu’elles laissent deviner, qui nous émerveillent, nous charment, nous réjouissent…

Ce sont les prouesses, le raffinement, la sophistication, la puissance, la délicatesse… des oeuvres de la nature comme des produits sur mesure de nos métiers.

Pour réaliser de nouvelles prouesses, il faudra nécessairement redécouvrir et ré-apprendre

Bâtir un environnement, des villes et villages vivants, au 21e siècle, ne se fera pas sans prouesse, sans travail, sans intelligence… ni sans doute sans une révolution de nos techniques, de nos arts, des métiers de notre cadre de vie.

Le défi des équipes qui développent les nouveaux outils de l’intelligence artificielle, c’est l’apprentissage : apprendre à la machine à apprendre.

Le défi de ceux qui développent les nouveaux métiers du cadre de vie, c’est l’apprentissage, également : ré-apprendre ce que nous avons appris et ce que nous avons oublié, ce que nous avions découvert et que nous devons re-découvrir, à savoir l’art, la technique, la technologie, les connaissances, les savoir-faire qui permettent l’émergence, la co-conception, la construction, l’appropriation collective des formes villageoises et urbaines denses, intenses, peu consommatrices de foncier, belles et chaleureuses, compactes, sur mesure, vivantes.

La sobriété des usages, l’arrêt des gaspillages, ne suffiront pas.

Les nouveaux slogans, les nouveaux réflexes, les ajustements de méthode, les compléments d’approche (saupoudrer un peu de “systémique”, de “sciences humaines” et de “sciences du vivant”) sur nos façons de faire du 20e siècle, ne suffiront pas non plus.

Il faudra réaliser de nouvelles prouesses. Il faudra redécouvrir (par la recherche et le développement) et réapprendre (par l’apprentissage intense, quotidien, sous toute ses formes) pour bâtir ensemble le 21e siècle auquel nous aspirons !

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