Crise du logement : pour un choc d’autorisations de construire
Aujourd’hui, tous les efforts ne sont pas réunis autour de ce qui devrait être notre objectif commun : autoriser plus, et mieux.
Crise du logement à Bordeaux : « Depuis dix ans on construit des objets que personne ne peut se payer ! »
Denis Lherm | sudouest.fr
Depuis des décennies en France, c’est l’autopromotion qui produit le logement abordable, c’est-à-dire pour un particulier le fait d’acheter un terrain pour y faire bâtir sa maison.
Le potentiel de production de nouvelles maisons à Bordeaux Métropole est immense, comme nous l’avons révélé via l’initiative vv.love ; mais cette initiative a égalent révélé les freins, techniques et politiques, qui s’opposent à cette filière.
Les logements sont trop peu nombreux, c’est une évidence. Ils sont nécessairement trop chers lorsque l’on s’entête à produire l’essentiel en promotion immobilière comme urbanistes et élus ont pris l’habitude de le faire ces 20 dernières années.
Il est facile d’accuser « le marché » lorsque nous sommes nous-mêmes, élus et urbanistes, à l’origine de la pénurie via les montagnes d’obstacles et d’interdictions à la construction que nous érigeons via le PLUi qui est un monstre de sur régulation.
Il est plus difficile, pour nous, de changer de logiciel, et de rendre enfin la main aux particuliers, notamment les 170’0000 propriétaires d’une maison dans l’agglomération bordelaise, qui sont nombreux à être volontaires pour partager une partie de leur jardin afin d’y accueillir un nouveau foyer.
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