Ils vivent à Lacanau mais travaillent à Bordeaux

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2 min de lecture  |  Publié le 26/09/2024 sur | Mis à jour le 30/09/24

Vu le potentiel de densification douce de Bordeaux Métropole, accéder à une maison avec jardin ne devrait pas être réservé à Lacanau.

Sud Ouest donne la parole à des pendulaires qui, pour concilier leur emploi et un logement abordable, ont trouvé leur équilibre dans des contraintes de déplacement et d’organisation extrêmes  :

Je serais ravie de travailler à dix minutes de chez moi, ce serait un luxe.
L’idéal, ce serait de trouver du travail ici mais, dans le métier que j’exerce, ça relève de l’impossible.
À Lacanau, j’ai une maison avec jardin, en bord de forêt, pour 700 euros. Pour ce prix à Bordeaux, je n’aurais pas grand-chose.
Je pars, il fait nuit, je rentre, il fait nuit
Globalement, c’est une heure de trajet le matin et une heure le soir. Oui c’est beaucoup, mais je l’ai accepté car je sais pourquoi je le fais.

Quand les contraintes d’une vie pendulaire deviennent plus douces que l’accession à la propriété ou la location d’un logement abordable et désirable là où se trouvent les emplois, les équipements et les infrastructures, il est temps de faire de la place à ceux qui souhaitent simplement travailler le jour et se ressourcer le soir en densifiant le tissu urbain déjà constitué notamment au droit des lignes de transport en commun.

Vu le potentiel de densification douce de la métropole, accéder à une maison avec jardin, ne devrait pas être réservé à Lacanau.

C’est notamment la raison pour laquelle nous avons demandé à Bordeaux Métropole d’abroger les règles illégales du PLUi qui figent, contre toute logique écologique et sociale, quelque 70’000 terrains.

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