Rénovation énergétique : sortir des « mono-gestes »… ou des politiques publiques « mono-objectif » ?
La rénovation aidée ne doit pas être un déversoir à argent public mal utilisé parce qu’employé sans compréhension de la nature des besoins.
L’immobilier ancien, “refuge” face aux incertitudes, continue de grimper
Un potentiel existe-t-il pour bâtir des maisons bien situées, dans les coeurs d’agglomération ?
Dans un article de mai 2022, Batinfo s’intéresse aux tendances en matière de transactions immobilières, telles que référencées par l’indice Notaires-INSEE. Ainsi, d’après cet indice : “entre avril 2021 et mars 2022, l’immobilier ancien s’est renchéri de 7,3% sur un an”.
“Les tendances sont donc toujours celles à l’oeuvre depuis la sortie du confinement mi-2020”.
“En un an, les prix des maisons ont augmenté de 9,2% en moyenne et ceux des appartements de 4,7%. Et l’écart ne fait que s’accentuer.
Dans le neuf aussi, le succès des maisons ne se dément pas selon les chiffres déjà dévoilés par le ministère de la Transition écologique : +7,1%, contre 3,7% pour les appartements.”
Allons plus loin. Si l’ancien constitue une valeur immobilière refuge pour de nombreux ménages, ce n’est pas seulement sous la forme d’appartements situés dans les coeurs d’agglomération. Sous quelles modalités la maison peut-elle, elle aussi, participer à la densification douce des coeurs de ville ?
Peut-on fabriquer des territoires suffisamment denses pour être compatibles avec des distances de déplacements en modes doux, en rénovant / reconfigurant et construisant des maisons ?
La réponse est oui avec le WIMBY, le BIMBY, le BUNTI… ces nouveaux processus de densification douce développés par Villes Vivantes qui prennent comme matière première “l’ancien” pour le transformer et l’adapter à la demande contemporaine d’habitat.
L’ancien : refuge, mais aussi potentiel de développement infini pour le futur !
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