L’optimisation des espaces : des territoires aux logements
Je suis un urbaniste passionné… et très énervé par la situation actuelle de la construction en France, et tout ce qui en découle : la crise du logement et notre incapacité […]
Urbanisme organique : 46% du budget des ménages consacré à se déplacer et se loger, c’est beaucoup trop !
Et c’est le résultat, notamment :
Quelle page ?
Premièrement, celle de la France, maillée de façon idéale, homogène et régulière, par ses 101 départements et 333 arrondissements, ses 101 préfectures et 234 sous-préfectures…
Le 7 septembre 1789, l’abbé Sieyès propose à l’Assemblée nationale l’élaboration d’un plan de réorganisation administrative du royaume, dont le projet est confié à un comité dont le rapporteur est Thouret. Il prévoit la division du royaume en 81 départements, chacun formant, à l’exception du département de Paris, un carré de 18 lieues terrestres de côté. Chaque département est divisé en 9 districts de 6 lieues de côté eux-mêmes fractionnés en 9 cantons de deux lieues de côté. Chaque canton devrait compter en moyenne 680 citoyens actifs, lesquels constitueraient l’assemblée primaire des cantons.
À la tête de chacun de ces départements, une assemblée départementale serait constituée de 81 membres.
La France a désormais une géographie non seulement physique et naturelle, mais également humaine : avec des mouvements migratoires de littoralisation et de métropolisation, des croissances et des décroissances que nous ne pouvons plus ignorer et qu’il est de notre devoir d’anticiper, d’accompagner.
Deuxièmement, celle de la France de la mobilité universelle, qui a été rendue possible dans la seconde partie du XXe siècle par l’avènement de l’automobile et de l’énergie peu chère car abondante.
Nos territoires se sont distendus, les distances se sont allongées, les surfaces urbanisées ont augmenté. Mais l’énergie se fait plus rare et chère. Les kilomètres parcourus engendrent des émissions de CO2, et l’étalement urbain des villes continue de consommer les terres naturelles, agricoles et forestières qu’il nous faut pourtant préserver.
Les Français ont besoin, aujourd’hui, d’avoir la possibilité, si c’est leur choix, de vivre dans des lieux :
Pour y parvenir, nous avons besoin d’un urbanisme :
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