2024, année de la démocratisation du BIMBY ?

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2 min de lecture  |  Publié le 29/04/2024 sur | Mis à jour le 29/04/24

Diviser sa parcelle pour réaliser ses projets, les bonnes pratiques du Bimby

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Laetitia Lapiana | edito.seloger.com

Le BIMBY fleurit dans la presse, les maisons poussent dans les jardins

Fin avril, l’édito du site SeLoger.com nous invitait à faire passer le BIMBY à la vitesse supérieure.

Et si nous faisions de la France un grand jardin, un grand village ?

“Au moment où la crise du logement bat son plein et où les solutions alternatives à l’étalement urbain vont bon train, le BIMBY, qui consiste à diviser son terrain pour en revendre une partie ou pour y construire un nouveau logement « au fond du jardin », commence à prendre de l’ampleur, surtout dans les zones pavillonnaires où l’offre est insuffisante ou inadaptée. Une démarche de densification douce qui fait de plus en plus d’adeptes et qui offre divers avantages aux vendeurs et aux collectivités.”

Le BIMBY – et à travers lui l’urbanisme sur mesure – se démocratise, et c’est en effet une excellente nouvelle au regard des enjeux sociaux et environnementaux qui nous attendent.

Force est de constater que les Français mettent d’ores et déjà en application le BIMBY, cet “acronyme anglais au demeurant fort sympathique“, pour trouver des solutions à leurs problématiques de logement personnelles mais aussi au manque de foncier des collectivités et au renchérissement de tous les coûts de production du logement.

Densification douce : l’heure du passage à l’échelle est venue

Une solution ?

Partager les jardins, produire des maisons en filière courte – à maîtrise d’ouvrage habitante – , à l’unité, avec un foncier qui se démultiplie et se transmet de particulier à particulier, en respectant bien sûr toutes les – nombreuses – règles des PLU et en faisant appel aux compétences de tous les professionnels locaux de l’immobilier et de l’acte de bâtir.

Depuis quelques années, Villes Vivantes a mis en place des services d’ensemblier pour donner de la puissance et de la qualité à ces projets qui, en devenant pilotables par la collectivité, peuvent constituer l’un des ingrédients principaux pour nos stratégies de densification douce et la réalisation du ZAN.

Le passage à l’échelle de cet urbanisme organique, avec tous les acteurs de la filière qu’il implique, est imminent.