Et si nous aidions ceux qui le souhaitent à partager leurs jardins afin d’y accueillir de nouveaux voisins ?

Par
2 min de lecture  |  Publié le 16/04/2023 sur | Mis à jour le 16/05/23

Reportage | L’opération BIMBY du SCoT des Vosges Centrales

par

France 5  | youtube.com

L’émission de France 5 “Le monde en face : nos terres en danger” était consacrée au sujet brûlant de l’artificialisation des sols en France.

Dans les Vosges, le BIMBY a permis de construire 200 logements sans étalement urbain

L’émission a mis en lumière une des solutions, le BIMBY (Build in my back yard), qui nous permettrait, collectivement :

  1. de poursuivre nos rêves d’habitat avec jardin, pour ceux qui y aspirent,
  2. tout en continuant à mieux exploiter les infrastructures, équipements et réseaux construits ces dernières décennies, au sein des surfaces déjà urbanisées, dans une logique compatible avec le “zéro artificialisation nette” (ZAN)

C’est donc une expérimentation en cours depuis 2017, portée par le SCoT des Vosges Centrales, opérée par Villes Vivantes, et qui déjà abouti à la production d’une offre nouvelle de plus de 200 logements sans étalement urbain, qui a été choisie par les journalistes pour montrer au grand public ce qu’accueillir de nouveaux voisins dans son jardin peut signifier…

On découvre ce projet dans lequel, finalement, les clôtures séparant la parcelle de l’ancienne maison et de la nouvelle ont été abandonnées et où les enfants de la maison de derrière, la nouvelle, passent chaque soir en rentrant de l’école voir les voisins de la maison de devant, l’ancienne, pour leur raconter un petit bout de leur journée…

Passer à l’échelle pour endiguer l’étalement urbain

La France compte 20 millions de maisons déjà bâties, dont 9 millions sont situées dans les communes de plus de 10 000 habitants et leurs communes limitrophes. En parallèle, ce sont environ 200 000 maisons supplémentaires qui sont bâties tous les ans.

Si chaque année 1 propriétaire sur 100 décide d’aménager, d’embellir, de “faire grandir” son jardin pour y accueillir de nouveaux voisins, c’est de 90 000 à 200 000 nouvelles maisons avec jardins qui peuvent être produites sans consommer de terre naturelle ou agricole, tout en contribuant à retisser le lien social par une méthode “villageoise” : étape par étape, projet par projet, voisinage par voisinage, dans un processus de développement progressif et de croissance organique.