Crise du logement : à quelles conditions un choc de l’offre est-il crédible ?
Parmi les mesures susceptibles d’enrayer la crise du logement, Patrice Vergriete plaide aujourd’hui pour un "choc d’offre foncière".
La crise du logement renforce les tensions sur le marché du travail
Véronique Chocron et Aline Leclerc | lemonde.fr
Les employés et les employeurs qui vivent, la journée, dans une commune, ne sont pas appelés à voter pour élire son maire.
Donc nous ne construisons pas les logements dont ont grandement besoin les actifs là où ces logements ont besoin d’être : c’est-à-dire non loin des lieux de travail.
Logique ?
« La difficulté de se loger à des prix abordables dans les grandes agglomérations est devenue un tel frein à l’emploi que les entreprises s’y intéressent et multiplient les pistes pour tenter d’accompagner leurs salariés. »
Peut-être ouvrirons-nous bientôt les yeux – comme les pays anglo Saxons ont commencé à le faire avec les mouvements civils pro construction YIMBY – sur les documents d’urbanisme qui interdisent, très largement, de construire dans les premières couronnes des grandes agglomérations, sous la pression des riverains et de ce qu’on peut appeler la « démocratie du sommeil » ?
Si nous décentralisons encore d’un cran la politique du logement, comme cela semble être le souhait de M. Patrice Vergriete, ministre du logement, alors il faudra que les voix des actifs, des employés et des employeurs puissent se faire entendre en matière d’urbanisme et de construction de logements, en plus des voix des riverains.
La conséquence serait positive :
Donner une voix au travail c’est aussi, par conséquent, donner une voix à la réduction de l’étalement urbain et des mobilités carbonées imputables aux trajets domicile travail.
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