NIMBY, PLUs et hausse des inégalités
La hausse des inégalités patrimoniales est essentiellement liée aux restrictions artificielles de l’offre de logement.
Le Zéro Artificialisation Nette (ZAN) est une belle loi. Mais elle a un impensé qui risque de nous revenir comme un boomerang au visage !
Damien Deville | linkedin.com
En matière de jardin, ce n’est pas la taille qui compte, mais le jardinier.
S’il est nécessaire d’élever l’ambition jardinière pour affronter les crises écologique et sociale, et donner du corps à nos politiques d’habitat, pour obtenir des résultats qui ne soient pas contre productifs, je pense pourtant que nous devons faire l’effort de nous départir des raisonnements simplistes, et apprendre par l’expérience et l’expérimentation.
Horticulteur puis jardinier, avant de devenir ingénieur paysagiste, j’ai pu concevoir, mettre en œuvre …et entretenir dans le temps de nombreux jardins, de tous types, publics et privés.
L’idée qu’un grand jardin urbain fait « plus de place à la nature » semble, en première lecture, évidente.
Pourtant, si cette idée est vraie en théorie, en elle se révèle fausse dans la pratique :
Lorsque l’on voit un projet de partage d’un terrain qui s’apprête à accueillir une nouvelle famille dans une nouvelle maison (densification douce), il faut donc y voir :
Il faut également considérer que cette maison, si elle n’est pas construite ici, le sera plus loin, sur des terres naturelles ou agricoles, desservie par des voiries et réseaux neufs, et qu’elle induira plus de déplacements au quotidien… l’option de la densification (douce) est clairement celle qui présente le meilleur bilan global mais elle n’est viable que si nous sommes de plus en plus nombreux à devenir jardiniers !
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