Rénovation énergétique : sortir des « mono-gestes »… ou des politiques publiques « mono-objectif » ?
La rénovation aidée ne doit pas être un déversoir à argent public mal utilisé parce qu’employé sans compréhension de la nature des besoins.
J’ai entamé en 2022 une série de points de vue intitulés “En défense des grandes villes denses”, qui s’est conclue par un article, en décembre, dans lequel je posais ouvertement la question de savoir si une métropole comme Bordeaux n’était pas vraiment trop “petite”.
Cette défense me semblait nécessaire du point de vue des intérêts de la France :
Je vous propose aujourd’hui d’entamer une deuxième série d’articles, complémentaires à la première, mais qui s’attaque aux mêmes causes : les grandes villes denses ne sont pas les seules à souffrir de nos utopies, de nos fantasmes, de nos slogans, de notre déconnexion de la réalité pratique, pragmatique, concrète, du réel.
J’ai co-fondé Villes Vivantes il y a bientôt 10 ans.
Avec nos équipes, nous avons apporté nos services d’étude, de conception et d’opération (avec une compétence toute particulière développée dans le domaine du foncier, de l’habitat, du parc bâti ancien et des dynamiques démographiques) à plus de 200 territoires.
Parmi ceux-ci :
Je voudrais aujourd’hui vous partager plusieurs enseignements issus de ces années de terrain, à sillonner toutes les routes de France.
La premier d’entre eux, c’est que nos référentiels, nos modèles conceptuels, économiques et opératoires de développement territorial conçus pour l’urbain sont très peu adaptés aux villes moyennes et aux territoires ruraux (ils génèrent des décalages, des frustrations, des incompréhensions, des erreurs d’aiguillage) alors qu’à l’inverse, les expérimentations développées dans les territoires ruraux et les villes moyennes pourraient, je pense, inspirer le développement des grandes métropoles.
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