J’ai passé ma soirée à débattre de logement avec des élus et des citoyens super courageux..
A l’invitation de Pierre Maréchal de l’OBSERVATOIRE DE LA PRECARITE ET DU MAL-LOGEMENT DES HAUTS-DESEINE, j’ai eu le plaisir de découvrir l’association Antony Terre Citoyenne et son engagement pour trouver des solutions permettant d’accroitre le nombre de logements sociaux et abordables dans la Ville d’Antony, tout en maintenant la mixité sociale et la vitalité qui caractérisent l’histoire de la commune.
La particularité de cette ville qui est passée de 3’000 habitants en 1920 à 62’000 aujourd’hui, reliée à Paris par le RER B et, bientôt, par une nouvelle gare du Grand Paris Express, est qu’elle est constituée, pour une grande partie, de quartiers pavillonnaires plutôt huppés et, pour une autre, de grands ensembles, avec peu d’offre intermédiaire.
Pourquoi est-ce que cela est intéressant ?
Parce que, du coup, tant les habitants que les élus, voient mieux que quiconque le piège de figer les tissus pavillonnaires
La mise sous cloche du tissu pavillonnaire n’est pas soutenable
pour satisfaire les
mieux logés
comme de nombreux maires
Les maires sont sous pression : aidons-les !
en ont la tentation.
Face à la pénurie de logements dans la Métropole du Grand Paris, ils sont les premiers à constater que l’impossibilité croissante de trouver un logement et la hausse des prix, tant du foncier que du loyer, augmentent les inégalités
NIMBY, PLUs et hausse des inégalités
, la fracture sociale et le désengagement des jeunes, tant du monde du travail que de la vie citoyenne et associative.
Ils sont les premiers à constater que la solution du grand logement collectif développé dans des poches bien circonscrites — ici à proximité directe de l’aéroport et de l’autoroute —, que cela soit des grands ensembles, aux nouvelles ZAC, tend à enfermer les gens dans des quartiers de plus en plus ségrégués.
Ils sont aussi les premiers à remarquer que la mise sous cloche des quartiers pavillonnaires se fait certes aux motifs de la préservation du cadre de vie et du patrimoine, mais que cela se fait surtout au profit des mieux lotis et au détriment de ceux qui cherchent à se construire un futur à Antony.
Ils constatent qu’on leur propose une ville à deux vitesses, et ils s’y opposent.
J’ai été très touchée par des témoignages d’habitants engagés dans des associations en faveur de plus de solidarité sur la question du logement telle que J’accueille, par ceux qui se soucient de la disparition des logements de fonction et par des élus qui cherchent des solutions pour mieux accueillir
Densification douce en Île-de-France : on peut aller 4 fois plus vite
et accueillir davantage, par la création de nouveaux logements abordables en densification douce
La densification douce : mode d’emploi
, par l’organisation de plus de solidarité intergénérationnelle
Le BIMBY au service de l’intergénérationnel
et plus de liberté donnée à ceux qui sont prêts à partager leurs m2.