De hangar à habitat : l’art de la transformation architecturale au service du logement
L’agence LE BRIS-ROL architectes a métamorphosé un hangar industriel de 280 m² en une maison familiale lumineuse, fonctionnelle et inspirante
Archives de Nordy | journallenord.com
Le journal québécois Le Nord consacre un article détaillé sur la densification douce et le retour d’expérience des maires qui s’y sont essayé. Alors, la densification douce : une solution à explorer ?
Comment aménager nos villes pour mieux densifier, offrir plus de logements, tout en conservant les milieux naturels ? C’est un questionnement que plusieurs villes ont à l’heure actuelle, et sur lequel plusieurs villes au Québec décident d’agir. L’une des solutions passe par la densification douce dans les périmètres urbains.
Depuis juin 2024, le gouvernement québécois :
autorise de plein droit les logements accessoires et attachés, issus d’une subdivision ou d’un agrandissement d’un bâtiment principal totalement résidentiel, à l’intérieur des [périmètres urbains] […]
Mais le gouvernement indique toutefois que les municipalités peuvent :
exclure toute partie de leur territoire de cette autorisation
Selon Catherine Hamé, mairesse de Sainte-Anne-des-Lacs, les principaux freins pour la population à la densification douce par les unités d’habitation accessoires sont : la circulation et le traffic qui augmentent, les fosses septiques, le déboisement et les Airbnb.
Toutefois, il n’y a rien là-dedans que la règlementation ne peut pas encadrer, soutient Mme Hamé.
Une autre contrainte reliée à la densification est :
qu’on demande aux propriétaires d’être entrepreneurs, soutient Florence Clermont.
Quand on parle de densification douce, ce sont les propriétaires qui décident d’entreprendre un projet au lieu d’un promoteur qui construit un bloc de huit logements. C’est très prenant. Surtout en ce moment, c’est difficile de faire des projets de construction, explique l’urbaniste.
La mairesse a pour sa part observé que cette pratique était bien implantée sur le territoire, il y a de cela plusieurs années.
On pense que c’est un changement de culture en matière d’aménagement, mais ce ne l’est pas. Ça fait partie de notre patrimoine architectural dans la région. Si on se promène à Sainte-Adèle, Sainte-Anne-des-Lacs ou Saint-Sauveur, des terrains où il y a deux maisons, il y en a beaucoup, explique Mme Hamé.
Le conseil municipal de Sainte-Anne-des-Lacs souhaite continuer à sensibiliser et mieux informer sa population sur ce genre de mesures.
On a ouvert le débat et on a entendu les préoccupations des gens. Maintenant, ça va être de partir de celles-ci et de continuer de travailler ce changement, explique Mme Hamé.
À Saint-Jérôme, le maire souligne que la population est en faveur de la densification du centre-ville.
On a un vrai centre-ville et il faut le faire vivre. Les gens voient Saint-Jérôme comme une ville avec les attraits de la campagne ou comme une vie de campagne avec les attraits de la ville.
Des deux côtés de l’Atlantique, la densification douce s’annonce comme l’une des voies d’avenir. A nous, urbanistes, acteurs de l’immobilier et de la construction, de développer les outils et les services qui permettront de la mettre en oeuvre de façon qualitative et de la passer à l’échelle !
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