Modélisation architecturale : comment donner plus de « qualités » aux cadres de vie que nous produisons ?
Quels sont les apports possibles de la modélisation en architecture et en urbanisme pour la fabrique de nos cadres de vie ?
Canicule : et si on avait tout fait pour que ça continue ?
Pascal Lenormand | incub.net
Vouloir résoudre des problèmes simples par des solutions simples, imposées qui plus est par des normes, ne nous fera pas beaucoup progresser, manifestement, dans l’art de bâtir les villes.
Le designer énergétique et co-fondateur du bureau d’études Incub’ Pascal Lenormand fournit dans un article une explication pédagogique en même temps qu’une introduction au design énergétique.
Voici quelques unes de ses conclusions :
En tant qu’urbanistes, à quoi ces réflexions font-elles écho ?
Les bâtiments et les villes sont des problèmes complexes qui sont mal appréhendés lorsqu’ils sont modélisés de façon trop simple et sectorielle.
Jane Jacobs l’a très bien décrit dès 1961 dans le fameux chapitre « The kind of problem a city is » de son ouvrage The Death and Life of Great American Cities (1961, Random House, New York, pp: 428-448).
En ne s’intéressant chacune qu’à un seul aspect du cadre de vie bâti – sans se préoccuper de l’usage et des usagers qui plus est – le développement des ingénieries du bâtiment et des villes conduit à ce type de contradictions… qui sont finalement évidentes pour les usagers au quotidien !
Et finalement, nos réalisations actuelles censées être « performantes » sont d’un niveau « technologique » inférieur (plus simpliste) à celles qui ont pu être développées dans l’histoire des villes er de l’architecture et que nous redécouvrons, progressivement, aujourd’hui …
Les solutions que l’on décrit souvent comme « non technologique » ou de « basse technologie », mais que je préfère considérer pour ma part, au regard de leur plus grande sophistication, de leur moindre simplification de ce qu’est un bâtiment ou une ville, et de leur plus grande durabilité, comme « technologique » et même plutôt de « haute technologie », même si, ou parce qu’elles sont souvent passives et consomment très peu de ressources et d’énergie.
Travaillons donc :
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