Un bâtiment “bas carbone”, ne serait-ce pas, en premier lieu, un bâtiment bien situé ?

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2 min de lecture.  |  Publié le 31/05/2022 sur | Mis à jour le 31/05/23

Ce qu’on devrait faire en priorité pour faire un projet bas carbone.

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Guillaume Meunier | linkedin.com

Situé dans un lieu suffisamment dense et riche pour permettre qu’une grande partie de la satisfaction des besoins d’un ménage soit réalisée en modes doux ?

En fonction de sa localisation, et de son profil d’occupants, un bâtiment induit chaque année des distances physiques de déplacement (et donc un choix modal) pour aller travailler, emmener les enfants à l’école, voire ses amis, faire ses courses ….

Le bilan carbone lié aux mobilités quotidiennes d’un ménage peut varier du simple au quintuple sur un même territoire, en fonction de la localisation de la résidence principale.

Par exemple, d’après les calculs de Villes Vivantes :

  • un couple avec 2 enfants habitant la ville de Périgueux (30 000 habitants) a un bilan carbone moyen lié aux mobilités quotidiennes de 2,8TCO2/an.
  • pour le même profil de ménage, le bilan moyen monte à 11,6 CO2/an s’il habite à l’extérieur de la ville centre, dans un périmètre situé entre 15 et 25km de Périgueux.

Les gains qui peuvent être réalisés en permettant à un couple avec enfants d’accéder au coeur de l’agglomération plutôt qu’habiter en périphérie sont sans commune mesure avec la plupart des gestes que chacun peut effectuer au quotidien.

Maintenant que la RE2020 est en vigueur, c’est l’urbanisme qu’il faut “améliorer” : la localisation des activités, des emplois, des équipements, et de l’habitat, en fonction des besoins légitimes et des contraintes spatiales, et également de l’acceptabilité sociale de la densification des tissus bâtis existants.