Rénovation énergétique : sortir des « mono-gestes »… ou des politiques publiques « mono-objectif » ?
La rénovation aidée ne doit pas être un déversoir à argent public mal utilisé parce qu’employé sans compréhension de la nature des besoins.
Ce qu’on devrait faire en priorité pour faire un projet bas carbone.
Guillaume Meunier | linkedin.com
Situé dans un lieu suffisamment dense et riche pour permettre qu’une grande partie de la satisfaction des besoins d’un ménage soit réalisée en modes doux ?
En fonction de sa localisation, et de son profil d’occupants, un bâtiment induit chaque année des distances physiques de déplacement (et donc un choix modal) pour aller travailler, emmener les enfants à l’école, voire ses amis, faire ses courses ….
Le bilan carbone lié aux mobilités quotidiennes d’un ménage peut varier du simple au quintuple sur un même territoire, en fonction de la localisation de la résidence principale.
Par exemple, d’après les calculs de Villes Vivantes :
Les gains qui peuvent être réalisés en permettant à un couple avec enfants d’accéder au coeur de l’agglomération plutôt qu’habiter en périphérie sont sans commune mesure avec la plupart des gestes que chacun peut effectuer au quotidien.
Maintenant que la RE2020 est en vigueur, c’est l’urbanisme qu’il faut “améliorer” : la localisation des activités, des emplois, des équipements, et de l’habitat, en fonction des besoins légitimes et des contraintes spatiales, et également de l’acceptabilité sociale de la densification des tissus bâtis existants.
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