Logement : comment bâtir autrement tout en limitant l’étalement urbain ?
Il est encore possible de densifier les villes et villages en douceur, en exploitant les tissus urbains déjà bâtis sans s’étaler.
Pour atteindre plus vite nos objectifs de rénovation massive des bâtiments résidentiels, on peut
Prenons un exemple.
Cette petite grange de 70m2 située dans un petit coeur de bourg des Vosges Centrales coûte 15 000€ à l’achat.
Pourquoi coûte-t-elle aussi peu cher ?
Que se passerait-il si par magie les travaux de rénovation étaient financés à 100% en France ? Le prix de cette petite maison monterait… pour atteindre peu ou prou le prix d’une maison en bon état.
Ce qui pose problème, ce n’est pas tant qu’elle ne soit pas isolée ni habitable en l’état mais que, globalement, elle n’invite personne à y projeter ses rêves d’habitat !
Une grande cuisine ? De la lumière ? Une distribution spacieuse et fonctionnelle ? De grandes vues ? Une terrasse à l’abri des regards ? Le sentiment de nature qui entre à l’intérieur de la maison ?
Comment, où, pour combien ?
Et par quoi commencer ?
Si les aides financières sont des coups de pouce non négligeables, l’accès au crédit repose, quant à lui, sur une bonne anticipation de tous les postes, un projet crédible, phasé, hiérarchisé.
Pour favoriser les rénovations globales, les transformations qualitatives, en un mot les projets réellement sur mesure et pertinents pour faire de chaque bien vacant un petit coin de paradis, sortons des approches :
C’est sur ce parti pris que l’opération BIMBY-BUNTI des Vosges Centrales s’est par exemple lancée en 2017.
À ce jour, ce sont 84 projets qui ont permis la réoccupation d’un bâtiment vacant, soit 40% des 204 projets aboutis en 5 ans.
Le jeune couple qui a acquis pour 15 000€ cette petite grange a investi 130 000€ en travaux pour la rehausser, l’agrandir (140 m2 au final), la rénover, aménager une terrasse avec une vue incroyable sur les Vosges … et construire la maison de ses rêves.
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