La légère baisse des prix de l’immobilier s’essouffle déjà : à qui la faute ?

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2 min de lecture.  |  Publié le 05/04/2024 sur | Mis à jour le 14/05/24

Immobilier : pourquoi les prix ne baissent-ils pas plus vite ?

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Anne-Sophie Vion | lesechos.fr

Un ralentissement de la (petite) baisse des prix… lié à la pénurie d’offre

Le constat dressé dans cet article des Echos du 1er avril 2024 est sans appel :

« L’embellie reste timide. « L’assouplissement en matière de crédit redonne un peu d’oxygène aux ménages mais il ne compense pas encore la perte importante de pouvoir d’achat immobilier depuis deux ans », souligne Jordan Frarier, président de Foncia Transaction. »

« De nombreuses forces de rappel empêchent une baisse plus franche des prix. Dans les territoires où les Français veulent vivre, la demande dépasse largement l’offre. D’autant que l’effondrement du logement neuf et la moindre rotation du marché locatif accentuent les tensions. »

« Autre conséquence d’un marché de pénurie, surtout porté par les achats reventes des secundo accédants et les ventes contraintes, les prix ne décrochent pas franchement. »

Les 20 villes les plus attractives voient leur prix grimper au premier trimestre 2024

« Au premier trimestre, d’après les indices SeLoger – MeilleursAgents – « Les Echos » au 1er avril, la baisse se limite à -0,5 %, France entière, et sur un mois les prix se stabilisent. »

« En dehors de la région parisienne, dans le Top 50 des grandes villes de France, une petite vingtaine de communes voient leur prix encore grimper sur les trois premiers mois de l’année. C’est le cas de Béziers, Bourges, Cannes, Nice, Toulon, Grenoble, Montpellier, Saint Nazaire, Antibes, Marseille, Brest et Rennes. »

« Ces communes conjuguent pour certaines des prix relativement abordables, une qualité de vie, la proximité du bord de mer ou de la montagne et un intérêt touristique. »

« Une des clés de lecture de la nouvelle géographie immobilière, c’est la place moins centrale du travail dans la vie des Français et la recherche d’un meilleur équilibre vie professionnelle et vie personnelle », analyse Corinne Jolly, présidente de PAP (Particulier à Particulier).