Rénovation énergétique : sortir des « mono-gestes »… ou des politiques publiques « mono-objectif » ?
La rénovation aidée ne doit pas être un déversoir à argent public mal utilisé parce qu’employé sans compréhension de la nature des besoins.
Depuis 1977, le financement par l’Anah du locatif en OPAH est resté le même (jusqu’à 35% du montant hors taxe des travaux éligibles)…
Mais les conditions d’éligibilité se sont multipliées, pour de bonnes raisons. A chaque exigence supplémentaire (gain énergétique, artisans RGE, matériaux, procédés, grilles, régimes de conventionnement), des pièces et des étapes administratives se sont ajoutées.
Pour pallier l’insuffisance des niveaux d’aides au regard de la décote de loyer pour les bailleurs, les collectivités, abondent les aides de l’Anah, ajoutant conditions et pièces supplémentaires, pour justifier par exemple, de l’utilisation de “matériaux biosourcés” ou de caractéristiques spécifiques du logement.
Les OPAH initiales construisaient un alignement simple entre collectivité publique et porteurs de projets (avec une symétrie car les bailleurs étaient cofinanceurs de l’Anah au travers de la taxe additionnelle au droit de bail TADB).
Les OPAH de 2022, et plus largement les dispositifs en faveur de la réhabilitation des logements basés sur la subvention publique :
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