Vendre un bout de jardin : la bonne solution ?

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Publié le 14/05/25
Mis à jour le 14/05/25
2min de lecture

[JOIE INTENSE]

Et oui, parfois, un simple petit reportage de 2 minutes au 13h00 de TF1 peut vous apporter une immense dose d’espoir…

[BUREAU FEUTRÉ — LUMIÈRE TAMISÉE — LÉGÈRE ODEUR DE RÈGLEMENT D’URBANISME PÉRIMÉ]

  • Bon écoutez Monsieur, je vais être très clair. Ce n’est pas possible de construire ici.
  • Pourquoi ?
  • Parce que vous êtes chez vous.
  • …Pardon ?
  • Bah oui, vous comprenez, c’est trop simple. Trop logique. Trop direct. On ne peut pas juste construire un logement au fond de son jardin.
  • Pourtant y’a la place.
  • Justement ! Vous croyez que c’est un argument ?
  • Et je pourrais loger ma fille, elle galère à se loger.
  • Ah non, surtout pas. Vous imaginez si tout le monde faisait ça ?
  • Euh… oui ?
  • Et vous imaginez si d’autres cédaient ce terrain non pas à leur fille mais à de parfaits inconnus ?
  • Ça pourrait en aider plus d’un…
  • Mais enfin, Monsieur, on a un système à préserver. On préfère artificia– enfin urbaniser de manière maîtrisée à 35 km, avec des voiries en boucle et un accès bus tous les 3 jours.

[VOIX OFF — TON CALME MAIS TRÈS DÉTERMINÉ]


JT 13h00 – 13/05/2025 | TF1.fr

Depuis 12 ans, on explique que diviser un terrain, c’est créer un logement sans artificialiser Ne confondons pas le zéro artificialisation avec le zéro construction Ne confondons pas le zéro artificialisation avec le zéro construction .

C’est simple, rapide, local, concret.

Mais pendant longtemps, presque personne n’a écouté.

Et là, tout à coup…

TF1 s’en mêle.

La division parcellaire devient pop.

Bientôt sur Netflix :  Le Jardin se rebelle .

En tête des charts :  Petit terrain deviendra grand .

Alors on a ressorti les chiffres :

  • 1% des propriétaires = 200’000 nouveaux terrains
  • Les 3/4 des Français se contenteraient d’un jardin de 200 m²
  • 1/4 seraient même heureux avec un patio de 50 m²
  • Et nous ? On construit encore sur 900 m² comme si c’était 1985
    • Il est temps de changer de disque.

      Et de refaire la ville sans refaire le monde.

      BUILD IN MY BACK YARD.

      Parce qu’on peut faire simple, beau, proche, et que tout le monde y gagne.

      Sauf peut-être les vieux PLU.

      Mais ils s’en remettront.

      [REPLAY — 3 DOSES D’OPTIMISME PUR]

      Le GÉNIAL reportage que le 13h00 de TF1 a consacré hier à la division parcellaire, à travers :

      • 2 formidables projets dans des territoires dans lesquels Villes Vivantes a eu le plaisir d’œuvrer aux côtés des collectivités et des habitants, en portant une opération BIMBY, à Morlaix Communauté et dans le Vignoble Nantais,
      • 1 plaidoyer pour un urbanisme qui prend la décision de stopper l’étalement urbain tout en se donnant les moyens de recréer une abondance de terrains à bâtir (nous avons besoin de 10 fois les 20’000 terrains qui sont aujourd’hui produits chaque année) dans les tissus urbains existants.