Comment l’urbanisme permettait-il de se protéger du vent ?
L’étude de l’architecture et de l’urbanisme vernaculaire est une source d’apprentissage passionnante sur le bioclimatisme.
Dans son article de 2021, Karl Samuelsson et al. (« Residential environments across Denmark have become both denser and greener over 20 years » – Environmental Research Letters n°16) analysent la dynamique de densification urbaine et son impact sur la part du végétal dans les tissus résidentiels à l’échelle du pays sur la période 1995-2016.
Cette recherche aboutit aux conclusions suivantes :
« We not only uncovered an expected large variation between different neighbourhoods, but also to us, a surprising yet robust result: over a period of ca. 20 years the general trend across Danish neighbourhoods has been of simultaneous increasing population density and greening. »
Des constats similaires émergent d’autres travaux.
Dans l’article « Green growth? On the relation between population density, land use and vegetation cover fractions in a city using a 30-years Landsat time series » ,Thilo Wellmann et al. 2020 identifient le même pattern à l’échelle de la ville de Berlin :
« Densification, infill developments and suburbanisation processes do not necessarily lead to a deterioration in environmental quality. Rather the opposite seems to be the case in Berlin: with an increase in population density, we frequently observe an increase in vegetation density. »
Ces conclusions contre-intuitives nous invitent à approfondir les modalités selon lesquelles nous planifions et mettons en oeuvre la densification urbaine.
Professionnels, élus, habitants, nous pouvons modéliser et tester des patterns de développement qui permettent à la ville dense d’accueillir le développement des activités humaines tout en faisant la part belle à la nature.
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