Et si on arrêtait de chercher midi à quatorze heures pour résoudre la crise du logement ?

Par VVLOVE
Actualités
Publié le 29/04/25
Mis à jour le 30/04/25
1min de lecture

Lundi 28 avril 2025, sur le plateau de BFM Business (Les Experts de l’Immo), un constat clair s’est imposé : la solution est déjà là.

Elle tient en deux mots : division parcellaire et maison individuelle.

Contre toutes les idées reçues, la maison individuelle n’est pas l’ennemie du ZAN La densification douce peut-elle être une réponse à l’objectif du ZAN ? La densification douce peut-elle être une réponse à l’objectif du ZAN ? , ni de l’écologie, ni du logement abordable Pas de travail sans logement abordable… et vice-versa ? Pas de travail sans logement abordable… et vice-versa ? .

Elle pourrait bien être notre meilleure alliée.

Pourquoi ?

Parce que malgré l’illusion de la rareté La rareté foncière n’est pas une fatalité : elle doit être combattue La rareté foncière n’est pas une fatalité : elle doit être combattue , la France est déjà pleine de terrains bien situés, habités, urbanisés.

Parce que des millions de grands jardins Les propriétaires de maisons contre la crise du logement Les propriétaires de maisons contre la crise du logement dorment en ville et en périphérie.

Parce que 70% des Français estiment qu’un jardin de 200m² leur suffirait amplement pour vivre heureux1, et que 26% d’entre eux serait même plus heureux encore avec un jardin, un patio, une cours de 50m².

Parce qu’en divisant intelligemment ces parcelles, sans étalement, avec art, nous pourrions :

Un rêve inaccessible ? Pas du tout.

20 millions de maisons existent déjà.

Il suffirait que 1% des propriétaires divisent leur terrain chaque année pour construire 200’000 maisons neuves, là où la ville respire déjà, là où les arbres ont poussé et prodiguent déjà leur ombre.

C’est simple. C’est rapide. C’est puissant.

Construire de petites maisons, bien situées En matière de logement, la géographie dicte les besoins En matière de logement, la géographie dicte les besoins , sur des parcelles raisonnables, c’est offrir à chacun, dans les grandes métropoles comme dans nos territoires ruraux, le mode de vie du village :

  • un logement sur mesure,
  • un jardin à vivre,
  • un quartier à taille humaine.

C’est aussi respecter une évidence écologique : en ville, la nature se porte mieux quand elle est aimée et jardinée.

Mieux vaut mille petits jardins Biodiversité en ville : le jardinier compte plus que la taille du jardin ! Biodiversité en ville : le jardinier compte plus que la taille du jardin ! vivants qu’une mer de pelouse vide !

Le vrai changement, il est là : passer d’une vision figée, étalée, lourde…

… à une ville plus fine, plus vivante, plus accessible, bâtie pas à pas, projet par projet.

Nous n’avons pas besoin de renoncer au rêve français.

Pas plus que nous avons besoin d’opposer logement et écologie.

Ni d’attendre des années.

Il suffit d’ouvrir les yeux, d’oser la nuance, et de faire confiance à l’intelligence des territoires et des habitants. A l’art des professionnels Créer de nouveaux métiers pour libérer le foncier constructible Créer de nouveaux métiers pour libérer le foncier constructible . Et à leurs travaux de recherche & développement.

La maison individuelle, la division parcellaire, la densification douce, le BIMBY, le BUNTI, la BAMBA :

  1. ce n’est pas le passé mais c’est inspiré de l’art, millénaire et organique Pour une croissance organique des tissus bâtis Pour une croissance organique des tissus bâtis , de bâtir les villes,
  2. c’est disponible, aujourd’hui, pour être passé à l’échelle La densification douce à grande échelle : comment produire à l’unité une offre massive de logements abordables ? La densification douce à grande échelle :  comment produire à l’unité une offre massive de logements abordables ? afin d’envisager l’avenir de nos territoires et du logement avec optimisme et réalisme.

Notes :

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