Rénovation énergétique : sortir des « mono-gestes »… ou des politiques publiques « mono-objectif » ?
La rénovation aidée ne doit pas être un déversoir à argent public mal utilisé parce qu’employé sans compréhension de la nature des besoins.
J’ai co-fondé Villes Vivantes avec 4 associés et des convictions, mais aussi des intentions très fortes pour l’urbanisme du 21e siècle.
Qui sommes-nous ? Une équipe qui a jugé bon de tourner la page de l’urbanisme “moderne”, celui qui est idéologiquement et économiquement dépendant du paradigme industriel de la production de masse, standardisée, notamment en matière de logement.
Cette célèbre formule, et les débats qui naissent à chaque fois que ce constat est mis sur la table, nous posent une triple question :
Notre intuition, chez Villes Vivantes est toute contraire à cette idée de revenir à la massification par la standardisation.
Plus les projets de construction seront de taille modeste, plus le risque et la complexité financière et immobilière seront réduits, plus la liberté architecturale et urbanistique, mais également politique, s’en retrouveront renforcées, plus l’urbanisme deviendra agile, abordable, souple, bien orienté, bien pensé, écologique, cohérent, vibrant !
Sur quoi ces intuitions sont-elles fondées ?
Sur ces milliers de villages que nous parcourons et servons tous les jours dans nos activités professionnelles.
Ils sont aujourd’hui la démonstration vivante que le passage à l’échelle d’une forme urbaine dense, d’une forme de sociabilité, de société, n’est pas quelque chose qui appartient au paradigme industriel du standard et de la norme.
Le sur-mesure et le miniaturisé peuvent être passés à l’échelle.
Il sont même sans doute la meilleure voie qui s’offre à nous pour passer à l’échelle cet urbanisme soutenable que nous recherchons tous.
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