Jardins familiaux & jardins privés : comment la division parcellaire démocratise l’accès au potager

Décryptages
Publié le 21/05/25
Mis à jour le 21/05/25
13min de lecture
Jardins familiaux & jardins privés : comment la division parcellaire démocratise l’accès au potager
Patrick Federi | unsplash.com

Zurich, Suisse

  • Les jardins familiaux : le succès intemporel de la générosité potagère
  • Quand l’évolution des jardiniers appelle l’évolution des jardins
  • En 2025, les jardiniers — plus âgés d’une part et plus hédonistes de l’autre — plébiscitent le petit jardin
  • Un désir de jardin contrarié par le manque de parcelles à cultiver
  • Usages, biodiversité,… pour que nos villes restent vivantes, n’oublions pas à quoi tiennent les qualités d’un jardin
  • Pour démocratiser l’accès au jardin et accueillir la biodiversité en ville, accompagnons les besoins des propriétaires actuels pour permettre à davantage de français de devenir jardinier.

La France a l’amour du jardin chevillé au corps, c’est le constat auquel nous amène le travail d’accompagnement de milliers de propriétaires privés à travers les opérations BIMBY, qui ont notamment pour effet de multiplier les jardins.

Un des scénarios de projet les plus courant que nous sommes amené à accompagner chez Villes Vivantes est le suivant :

  1. d’un côté, des particuliers propriétaires — souvent âgés — qui souhaitent rester vivre chez eux en réduisant la taille de leur jardin1 afin de l’adapter à leur capacité d’entretien,
  2. et de l’autre, des ménages — souvent jeunes — qui souhaitent s’installer et disposer d’un jardin qui corresponde, lui aussi à leurs besoins et à leur capacité d’entretien.

Les besoins des uns rencontrent alors les besoins des autres et de là naît un petit bout de ce qui fait la ville : un cadre de vie qui s’adapte et une nouvelle histoire de voisinage Vendre un bout de jardin : la bonne solution ? Vendre un bout de jardin : la bonne solution ? .

C’est avec étonnement, au détour d’un échange avec le responsable d’une association de jardins familiaux, que j’ai découvert qu’une dynamique en tout point similaire était à l’œuvre dans leurs parcelles de potagers.

Car en 2025, les parcelles de jardins familiaux aussi se divisent !

Les jardins familiaux : le succès intemporel de la générosité potagère

Depuis plus d’un siècle, les jardins familiaux incarnent un des modèles du jardinage urbain et sont un terrain de choix pour analyser et comprendre les évolutions de notre société dans son rapport au jardin.

Ces parcelles de terre disposant de points d’eau, souvent situées aux lisières de nos villes et attribuées à des jardiniers volontaires contre une participation annuelle, apparaissent en France à la fin du XIXème siècle sous l’impulsion de l’abbé Lemire. Il fonde en 1896 la Ligue Française du Coin de Terre et du Foyer2 avec l’objectif d’offrir aux ouvriers urbains des parcelles pour cultiver des légumes et améliorer ainsi leurs conditions de vie. Initialement appelés  jardins ouvriers , ce modèle s’est développé dans un contexte d’industrialisation et de précarité sociale. C’est finalement la loi du 26 juillet 1952 qui leur donnera leur nom actuel de  jardins familiaux  et qui définira leur cadre légal, régi par le Code Rural3.

On estime qu’il existe en France entre 150 et 200’000 parcelles de jardins familiaux4, regroupés en ensembles de 30 parcelles en moyenne.

Leur vocation est toujours, comme à leur origine, principalement potagère.

En 2010 une étude5 de la Fédération des Jardins Familiaux et Collectifs6 (FNJFC) et FranceAgriMer7, conduite auprès des membres de 200 associations de jardins familiaux regroupant 23’000 jardiniers, établissait un bilan chiffré pour apprécier les pratiques et la capacité productive de ces jardins potagers.

L’étude nous révèle le  top 6  des variétés de légumes les plus couramment cultivées et pour certaines, les volumes moyens de production annuelle par parcelle :

  1. pommes de terre (100kg/an/parcelle),
  2. tomates (53kg/an/parcelle),
  3. poireaux (30kg/an/parcelle) ,
  4. haricots verts (24kg/an/parcelle),
  5. courgettes,
  6. salades.

Une production généreuse, avec des surplus — estimés à 72% — qui font très souvent l’objet de dons (87% des jardiniers font don de leurs surplus à leur famille, voisins ou amis) et de conservation (77% pratiquent la congélation ou la mise en conserve des surplus).

Cette étude nous en apprends aussi davantage sur les conditions de culture de ces généreux potagers en 2010 :

  • la surface moyenne des parcelles était de 172m² — avec une majorité comprise entre 100m² et 200m² —,
  • les jardiniers, étaient majoritairement retraités (54%) et résidents d’habitats collectifs (61%),
  • le temps consacré au jardin était important : 3 jours par semaine ou plus selon les jardiniers,
  • la production de plante potagères dominait l’occupation des surfaces (81%), permettant au ménage de réaliser en moyenne 544€ d’économie par an,
  • 21% des jardiniers se disaient alors prêts à cultiver une parcelle plus grande.

Quand l’évolution des jardiniers appelle l’évolution des jardins

Aujourd’hui, 15 ans plus tard, quelles tendances se dessinent dans les jardins familiaux ?

Si aucune étude semblable n’a encore été menée pour actualiser les chiffres de 2010, les échanges avec les responsables d’associations qui gèrent des jardins familiaux sont éclairants. Un président d’association de jardins familiaux dans le Cantal nous apporte quelques éléments :

 Il y a 10 ans, lorsqu’on avait une parcelle de 250 / 300 m² c’était la dernière à partir : personne n’en voulait car c’était jugé trop petit.

Aujourd’hui c’est l’exact inverse : quand une parcelle de 300m² se libère, elle ne trouve plus preneur car elle est jugée trop grande ! Nous devons les diviser en deux parcelles de 150m² pour qu’elles intéressent les nouveaux jardiniers. 

Voilà que l’on découvre que, pour faire subsister leur modèle, les jardins familiaux se divisent !

Le parallèle est frappant avec le souhait d’un nombre toujours plus grand de propriétaires de maisons de détacher une partie de leur parcelle pour la céder comme lot à bâtir afin de réduire la charge d’entretien de leur jardin.

Mais, à la réflexion, qu’y a t-il de surprenant à cela lorsque l’on sait que la majorité des jardiniers sont en moyenne âgés de 60 ans ?

Les jardiniers des jardins familiaux qui souhaitent continuer de cultiver une parcelle et rester dans leur communauté de jardinier pour profiter de toute la sociabilité qui l’accompagne ont bien raison d’adapter la taille de leur parcelle à leur capacité.

Et il en va de même des propriétaires de maisons qui souhaitent dans la grande majorité pouvoir bien vieillir chez eux, en conservant la sociabilité que leur offre leur voisinage et leur quartier et pour qui l’un des premier fardeau dont ils souhaitent se défaire est celui d’une partie de ce jardin qu’ils n’arrivent plus à entretenir — ou à faire entretenir8 — alors qu’il n’en profitent plus.

En 2025, les jardiniers — plus âgés d’une part et plus hédonistes de l’autre — plébiscitent le petit jardin

Les jardiniers de 2025, dans les jardins familiaux comme dans les parcelles habitées de nos villes et de nos villages, ne sont plus ceux de 2010.

Si l’engouement pour le jardin est toujours là, l’envie et la capacité de lui consacrer beaucoup de temps et d’énergie a disparu.

On peut identifier trois grandes raison à cela :

1/ D’une part l’âge de la majeure partie des jardiniers actuels : qu’ils soient locataires d’une parcelle dans des jardins familiaux (51%) ou qu’ils soient propriétaires de leurs jardin (80%), ils sont en moyenne âgés de 60 ans. Un âge où ils ne sont plus en capacité d’entretenir les mêmes surfaces qu’il y a 20 ou 30 ans.

2/ D’autre part, le caractère plus hédoniste de la jeune génération de jardiniers ou d’aspirants jardiniers, qui préfère investir son temps dans d’autres loisirs. Un sondage Harris interactive de 20139 nous apprenait ainsi que 80% des français associent le jardin à un espace de plaisirs et de repos. A l’occasion de ce sondage, Europe 110 avait tendu le micro à quelques jardiniers qui nous l’expliquaient avec leurs mots :

 La nouvelle génération de jardiniers, plutôt active et citadine, préfère utiliser son carré de pelouse pour se reposer. Sabrina, propriétaire d’un petit carré de pelouse, explique pour Europe 1 :  le jardin, c’est détente, lecture et barbecue. Mais pour le jardinage, on manque un peu de temps…  
[…]
 Aller dans son jardin sous la pluie, mettre ses bottes et avoir des ampoules aux mains, ce n’est pas vraiment un moment de plaisir 

3/ Et enfin il faut tenir compte des savoir-faire jardiniers qui nous permettent aujourd’hui de faire des merveilles sur des petites surfaces. En effet, si il y a 20 ou 30 ans, on pensait que la taille du jardin était une caractéristique clé de ses qualités et de sa capacité productive, de nombreux jardiniers nous ont depuis ouvert d’autres voies, plus respectueuses de l’environnement et moins gourmandes en temps.

Dans son jardin de Sotteville-lès-Rouen Jardins en ville et biodiversité : tout n’est pas qu’une question de taille Jardins en ville et biodiversité : tout n’est pas qu’une question de taille , Jospeh Chauffray a par exemple démontré et documenté la transformation d’un jardin de ville exemplaire, qu’il a conduit du stade  désert de biodiversité  (un espace de pelouse avec une allée de gravier et une haie de thuya) à celui d’un oasis nourricier et foisonnant de vie où il produit, sur 150m² plus de 300 kg de légumes et petits fruits produit par an. Voilà ce que nous dit ce jardinier11 pour nous expliquer ce  miracle  :

 Une des clés pour augmenter la productivité du jardin (en permaculture), c’est de réaliser un travail très soigné, sur tout le jardin. Pour cela, il faut passer beaucoup de temps et ce n’est possible que parce que mon jardin est petit. 

Si Joseph Chauffray arrive à la quasi autonomie alimentaire en légumes et petits fruits à l’année avec 150m² de jardin et en n’y consacrant en moyenne que 3 heures par semaines, pourquoi y passer 3 jours, comme le  jardinier type  qui cultivait une parcelle de jardins familiaux de 172m² en 2010 ? Et pourquoi s’embrasser d’une plus grande surface de terrain à entretenir ?


Joseph Chauffray | josephchauffrey.fr

Joseph Chauffray | josephchauffrey.fr
Le jardin de Joseph Chauffray à Sotteville-lès-Rouen lors de son acquisition en 2011 en haut et après 6 ans de mise en pratique des principes de la permaculture, en 2018 en bas.

Un désir de jardin contrarié par le manque de parcelles à cultiver

Si les jardiniers d’aujourd’hui n’ont plus les mêmes attentes qu’il y a une décennie ou deux en termes de taille de jardin, le désir lui reste intact… mais il est largement insatisfait et souffre du peu d’offres de terrain.

En 2023 un article12 du journal Ouest France dressait un état des lieux sur les quelque 1’000 parcelles de jardins mis à la disposition des jardiniers par la Ville de Rennes via l’Association des jardins familiaux13.

On découvre que, là aussi, l’association procède à la division des  grandes parcelles  — 200m² divisés en deux parcelles de 100m² —, d’une part pour répondre aux attentes des jardiniers qui ne souhaite plus de grands terrain, mais aussi pour tenter de satisfaire une demande croissante dans une la ville ou peut d’habitants ont la chance de disposer d’un jardin ou d’un balcon.

Beaucoup aspirent à disposer d’une petite parcelle à cultiver mais, pénurie oblige, il y a peu d’élus : en 2023, l’association des jardins familiaux de Rennes recensait 450 demandes d’attribution de parcelle sur liste d’attente, avec un délais d’attribution moyen de 5 ans qui peut aller jusqu’à 10 ans pour les secteurs les plus demandés.

Là encore le parallèle est frappant de similitude avec la situation que nous connaissons sur les terrains à bâtir qui permettent au ménages de bâtir leur projet de vie et de cultiver leur jardin.

Le jardin est un élément central de l’aspiration des français pour la maison individuelle.

Un sondage d’avril 2025 pour le baromètre FFC-IFOP14 nous apprend à ce sujet que si les français sont toujours aussi nombreux à souhaiter vivre en maison (80%), il nous confirme là encore les nouvelles attentes en matière de jardin :

  • 70% d’entre-eux jugent qu’ une surface inférieure ou égale à 200m² est suffisante,
  • 26% indiquent qu’ils se contenterait volontiers d’un petit espace extérieur de 50m².

Soit des petites surfaces qui sont tout à la fois :

  • Idéales pour mettre en pratique un jardinage biointensif15, productif et favorable au renforcement de la biodiversité en ville ;
  • Faciles à détacher des jardins existants par division parcellaire, afin de répondre à la demande du plus grand nombre de ceux qui souhaitent se loger et jardiner.

Mais encore faut-il pouvoir procéder à ces divisions de bon sens, comme celles qui ont lieu dans les jardins familiaux.

Usages, biodiversité,… pour que nos villes restent vivantes, n’oublions pas à quoi tiennent les qualités d’un jardin

Car trop dans nos villes le jardin déchaîne les passions et suscite des réactions ambivalentes : s’il est un potentiel d’accueil pour de nouveaux projet de vie il est aussi un espace de projection de nos angoisses environnementales qui nous le font paraître comme la relique d’une nature qu’il faudrait préserver de toute action de l’homme.

Pour ne pas tomber dans ce piège d’erreur de catégorisation La densification pour sauver les sols La densification pour sauver les sols , il faudrait commencer par reconnaître et accepter que les jardins ne sont pas les reliques d’une nature  primordiale  épargnée lors de la construction des villes et qu’il faudrait à tout prix sanctuariser face aux menaces qui pèsent sur les espaces naturels.

Penser que l’avenir de la nature se joue dans nos jardin, voilà une idée fausse qui mérite que l’on se rappelle que si les jardins convoquent l’idée et les éléments de la nature, ils n’en sont pas moins des créations humaines totales, de purs produits artificiels de la ville, résultats du fruit du travail d’un agent bien particulier : le jardinier.

C’est à ce jardinier — ses choix, son savoir-faire, son engagement — que le jardin doit tout :

Ce sont les jardiniers qui, les mains dans la terre, nous montrent les voies à suivre pour faire de tous nos jardins des havres de biodiversité. Eux encore qui nous apprennent comment prendre soin de chaque mètre carré pour qu’il soit mis à contribution pour accueillir la nature en ville Nature en ville : les jardiniers urbains au secours de la biodiversité ? Nature en ville : les jardiniers urbains au secours de la biodiversité ? .

L’enseignement des jardiniers Biodiversité en ville : le jardinier compte plus que la taille du jardin ! Biodiversité en ville : le jardinier compte plus que la taille du jardin ! est le suivant : ce dont la nature en ville à besoin, ce n’est pas d’espaces vides de toutes interventions humaine (ce qui est vrai pour les milieux naturels qu’il faut préserver à tout prix en limitant l’étalement urbain) mais bien d’attention et de soins pour maintenir l’équilibre — toujours précaire — de la vie dans un environnement artificialisé.

Et si nous prenions le temps de les écouter ?

Ce bon sens jardinier semble pourtant échapper à certains qui, courant après un bilan comptable de leurs  bonnes actions  environnementales, lui préfère le simplisme d’une politique du chiffre en matière de plantations — oubliant que si l’arbre planté en ville ne bénéficie pas de l’attention et des soins du jardiniers, il est sans avenir16 — ou de mise sous cloche de mètres carrés de jardin La mise sous cloche du tissu pavillonnaire n’est pas soutenable La mise sous cloche du tissu pavillonnaire n’est pas soutenable , en éliminant le jardinier de leur réflexion, comme si les qualités des jardins étaient liées à leur surface.

Pour démocratiser l’accès au jardin et accueillir la biodiversité en ville, accompagnons les besoins des propriétaires actuels pour permettre à davantage de français de devenir jardinier.

Alors que des millions de propriétaires de maisons individuelles souhaitent partager leur terrain pour adapter leur jardin à leurs capacités — en particulier pour leurs vieux jours — et que des million de ménages, qui n’arrivent pas à se loger là où ils ont besoin d’habiter, aspirent à vivre en maison individuelle et à disposer d’un petit jardin, nous aurions beaucoup à gagner à nous inspirer nous du bon sens jardinier à l’oeuvre dans les jardins familiaux pour accompagner le partage des parcelles pour répondre aux aspirations du plus grand nombre Avoir un jardin ne devrait pas être réservé aux plus aisés Avoir un jardin ne devrait pas être réservé aux plus aisés et donner à la nature et à la biodiversité en ville tous les jardiniers dont elle a besoin pour prospérer.

Le land sharing La préservation de la biodiversité appelle des villes à la fois plus denses et plus jardinées La préservation de la biodiversité appelle des villes à la fois plus denses et plus jardinées est la condition sine qua non pour permettre à la biodiversité et la nature de trouver sa place dans nos villes, en organisant le partage intelligent des espaces que nous occupons, mais dans lesquels nous pouvons décider de faire une place de choix à la nature, en devenant jardinier par exemple, pour faire de chaque mètre carré une opportunité pour la biodiversité17.

Il se trouve que les français sont très nombreux à souhaiter diviser leur terrain pour adapter leur habitat à l’évolution de leur vie et de nombreux autres français désirent ardemment disposer d’un jardin à cultiver. Et si on en faisait une opportunité pour répondre conjointement à la crise de la biodiversité, à la crise du logement et aux inégalités grimpantes NIMBY, PLUs et hausse des inégalités NIMBY, PLUs et hausse des inégalités de l’accès à nos villes ?


Notes :

  1. Une étude Valhor FranceAgriMer de 2024 estime ainsi que 59% des français possèdent un jardin, pour une taille moyenne d’environ 700m².
  2. Accédez à l’article sur L’abbé Lemire et la création des jardins ouvriers
  3. Qui précise notamment que  Les jardins familiaux doivent être gérés par des associations loi 1901 . Voir page 7643 à 7645
  4. Accédez au site Les jardins collectifs et familiaux
  5. Direction Marchés, Etudes et Prospectives, Unité Cultures et Filières Spécialisées, Evaluation de la production d’une parcelle de jardin familial, FranceAgriMer, FNJFC, 2010
  6. Accédez au site de la Fédération Nationale des Jardins Familiaux et Collectifs
  7. FranceAgriMer est un établissement public administratif placé sous la tutelle du ministère en charge de l’agriculture
  8. Selon une étude Valhor de 2024, 50% des ménages possédant un jardin font appel à des prestataire pour l’entretien du jardin, essentiellement pour la taille des haie et l’entretien des pelouses, pour un budget moyen annuelle de 1’600€, soit 130€/mois.
  9. Les Français et le jardin comme espace de plaisir, Harris Interactive pour Jardiland, 2013
  10. Les jeunes moins friands de jardinage, Europe 1, 9/05/2013, mis à jour le 19/02/2025
  11. L’extraordinaire productivité d’un petit potager de 50m² : un exemple pour nourrir la ville de demain ?, Simon Gouin, Basta.media, 2016
  12. Localisation, temps d’attente, coût… Tout savoir sur les jardins familiaux à Rennes, Ambre LEFÈVRE, Ouest France, 2023
  13. Accédez au site de l’Association des Jardins Familiaux de la Ville de Rennes
  14. Baromètre FFC-IFOP, LE REGARD DES FRANÇAIS SUR LA MAISON INDIVIDUELLE ET L’ACCÈS À LA PROPRIÉTÉ, vague 4, 15 avril 2025
  15. Le jardinage biointensif est une méthode d’agriculture ou de jardinage durable qui vise à maximiser la production alimentaire sur de petites surfaces tout en préservant la santé du sol et en minimisant l’utilisation de ressources externes (eau, engrais, énergie). Développée par John Jeavons dans les années 1970 à travers son organisation Ecology Action. Le travail de Joseph Chauffray à Sotteville-lès-Rouen est un exemple de jardinage biointensif.
  16. Accédez à l’article Yannick Poyat : Arbre en ville  il faut cesser les politiques du chiffre, quitte à replanter moins mais mieux , 2023
  17. Hanss, T. (2024, January 19). Epargner et partager : les deux clés qui peuvent faire de la densification douce un outil au service du renforcement de la biodiversité., Organic Cities, Paris. Sciences Po & Villes Vivantes.