Un choc de l’offre ne passe pas nécessairement par la promotion immobilière

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1 min de lecture  |  Publié le 20/01/2022 sur | Mis à jour le 23/05/23

Promotion immobilière : Le mirage du choc d’offre

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Gérard Yann | fonciers-en-debat.com

Mon sentiment en quelques points sur cette critique par Yann Gérard de la notion de « choc de l’offre » :

1 — La géographie (les préférences géographiques sont de plus en plus prégnantes) n’a jamais été aussi importante qu’aujourd’hui : les marchés sont de plus en plus contrastés, si bien que recourir à une analyse des volumes à l’échelle nationale est délicat.

2 — Un choc de l’offre en promotion immobilière n’a effectivement pas de sens pour des raisons simples : la promotion immobilière ne produit pas en contexte baissier (trop de risques) ; si les prix baissent, ou même stagnent, elle s’arrête de produire.

3 — Faire baisser les prix des logements dans les secteurs tendus (métropoles dynamiques par exemple) reposera sur :

  • Un facteur quantitatif (ne pas se retrouver en pénurie, c’est-à-dire en situation de choc de la demande relativement à l’offre) ; autrement dit produire plus, voire beaucoup plus dans les secteurs concernés, en neuf ou en reconfiguration de l’existant ;
  • Un facteur qualitatif : faire baisser la part (et pas nécessairement le volume) des logements produits en promotion immobilière dont le modèle économique trop lourd et pesant n’est pas compatible avec le budget d’une majorité des Français : autrement dit refaire une place importante à l’auto promotion en diffus, en version accompagnée.

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